kriyo Posté(e) : 19 mars 2018 Posté(e) : 19 mars 2018 Ici, nous parlerons de tout ce qui concerne l'actualité de l'auto en général - Les chiffres - Nouvelles réglementations - Nouveaux contrôles - Les rumeurs - Etc.... Bref, ce topic nous permettra de débattre de sujets brûlants (ou pas).... Du "je m'en fous" au "c'est génial" en passant par tous vos commentaires, ce topic est le vôtre Alors n'hésitez pas à venir réagir et donner vos impressions sur les dernières actualités de l'auto !!!!
kriyo Posté(e) : 19 mars 2018 Auteur Posté(e) : 19 mars 2018 ACTUALITÉ DU 19/03/18 La production automobile en France au niveau de 2011 2,226 millions de véhicules produits en France en 2017. Voilà le bilan annoncé par Les Echos. Les niveaux d’avant-crise Selon des données compilées par IHS Markit, la production hexagonale augmente de 7 % par rapport à 2016. Avec 2,226 millions de véhicules, la production française retrouve à quelques milliers d’unités près le niveau de 2011 (2,23 millions NDLA). 2011 fut la dernière année récente de « grosse » production avant que les effets de la crise de 2008 ne passent par là. Les primes à la casse avaient maintenu artificiellement la production, avant un effondrement. En 2013, ce ne furent que 1,74 million de véhicules de produits sur le territoire. On est donc à +28% par rapport à ce plus bas. Depuis, les groupes automobiles ont passé des accords « de compétitivité » et certaines usines moribondes retrouvent des couleurs. Ainsi, PSA voit sa production française bondir de 12% en un an. 1,13 million de véhicules sont sortis des différentes usines. Chez Renault, grâce aux synergies de l’Alliance (la Nissan Micra assemblée à Flins par exemple), la production augmente de 5% à 779 000 unités. – 34% par rapport à 2001 De quoi se réjouir, mais tout de même. La production des deux groupes français est largement partie à l’étranger durant les années 2000. Ainsi, au début de ce siècle, la production nationale atteignait les 3,5 millions de véhicules ! Et la venue de Toyota n’a pas rattrapé cette perte de production. Heureusement, cette dernière est « sauvée » par la mode des CUV et des finitions hautes. En effet, si PSA affiche une belle santé financière, mais aussi sur sa production française (1/3 de sa production totale NDLA), il peut dire merci au 3008 et 5008. Du côté de Renault, le Kadjar est assemblé à Palencia en Espagne, le Koleos est carrément assemblé à Busan en Corée du Sud, avant d’arriver par bateau au port de Le Havre (*). (*) Concernant le Koleos, il faut savoir que les moteurs sont fabriqués en France, avant d’être expédiés par la mer en Corée du Sud, et d’y rejoindre la transmission CVT qui vient d’une usine Nissan ! La production française rebondit grâce également à la stratégie qui consiste à re-nationaliser les productions à « forte marge ». Ainsi, un modèle en finition de base sera fait hors de France, et la finition haut de gamme chez nous. Les utilitaires ont été aussi relocalisés et alimentent les usines. Vers une stabilisation ? La production française devrait continuer d’augmenter les prochaines années. Toyota vient d’annoncer un investissement dans son usine d’Onnaing (Nord). +70 000 unités annuelles sont prévues pour 2020. Chez PSA, un nouveau SUV compact Citroën doit apporter plus de 70 000 unités/an. Mais il est illusoire de penser que la production remontera au-dessus de 2,5 millions. Pire, selon IHS Markit qui a mené l’étude pour Les Echos, la production française devrait se tasser un peu au-dessus de 2 millions de véhicules par an. Pas de quoi rassurer les ouvriers des usines françaises. Quelle place pour la France en Europe ? En Europe, la production a longtemps été dominée par l’Angleterre qui s’en octroyait 50% dans les années 50. Elle fut très rapidement débordée par l’Allemagne dans les années 60 puis a dégringolé dans le classement. L’Italie, un temps 3ème derrière l’Allemagne et la France a, elle aussi, chuté. Elle est même désormais au-delà de la 10ème place derrière des pays « sans passé » automobile. Désormais, la production européenne est pour un peu plus d’un tiers faites en Allemagne, suivi par l’Espagne qui a attiré les constructeurs avec des accords de compétitivité très favorables. La France est 3ème avec un peu plus de 10% de la production continentale. Mais, l’Angleterre n’est pas loin. Source : Leblogauto
kriyo Posté(e) : 20 mars 2018 Auteur Posté(e) : 20 mars 2018 ACTUALITÉ DU 20/03/18 Première personne tuée par un véhicule autonome Uber Une femme a malheureusement été tuée par un véhicule autonome opéré par la société Uber. L’accident s’est déroulé à Tempe, en Arizona, au petit matin. Un SUV Volvo équipé pour la conduite autonome par la société Uber a percuté une femme. Transportée en urgence, la victime est décédée à l’hôpital. Selon les premiers éléments de l’enquête, elle traversait la rue, à côté d’un vélo, en dehors d’un passage protégé quand elle a été percutée. Uber a suspendu immédiatement ses tests de véhicules autonomes (Pour le moment, tous les véhicules sans conducteurs utilisés par Uber dans l'Arizona, ainsi que ceux en circulation sur les routes de Pittsburgh (Pennsylvanie), de San Francisco (Californie) et de Toronto (Ontario, Canada), ont été rappelés.) . La société indique coopérer avec les autorités pour découvrir ce qu’il sait passé. Il est également indiqué qu’un opérateur humain était dans le véhicule. Un humain aurait-il évité l’accident ? selon la police, la voiture a percuté la piétonne alors qu'elle traversait en dehors d'un passage piéton. Théoriquement, les véhicules autonomes sont cependant conçus pour parer à ces comportements, grâce à des capteurs qui permettent de s'arrêter ou d'éviter un obstacle lorsqu'il surgit. Evidemment, l’enquête doit encore déterminer les tenants et les aboutissants de cet accident. Mais, cela fait forcément une mauvaise « publicité » pour la conduite autonome. Le premier accident mortel dans lequel une voiture autonome était impliqué, une Tesla qui a percuté un camion, a fait grand bruit et continue de le faire. Pour autant, le nombre d’accident avec un véhicule autonome impliqué est faible, encore plus si on regarde ceux dans lesquels les véhicules autonomes sont responsables. Mais, dans le cas de l’accident de la Tesla, il reste le sentiment que la « machine » a failli et qu’un humain aurait pu l’éviter. Est-ce qu’ici ce sera également le cas ? L’enquête le dira.... Plusieurs accidents Paradoxe, les défenseurs de la conduite autonome estiment que cette technologie peut diminuer le nombre d'accidents, précisément parce que les machines seraient plus fiables qu'un humain. Mais cet accident devrait venir renforcer les interrogations quant à la sécurité des voitures autonomes, d'autant que l'événement de lundi n'est pas le premier accident mortel impliquant un véhicule ayant des fonctions de ce type. Un automobiliste américain d'une quarantaine d'années avait trouvé la mort en 2016 alors qu'il conduisait une berline Model S de Tesla équipé d'Autopilot, logiciel qui permet un certain nombre de manoeuvres sans l'intervention du conducteur. Le régulateur des transports, le NTSB, avait estimé que le système était en partie responsable de l'accident et n'aurait pas dû être utilisé sur la route où était survenu l'accident parce que celle-ci n'était pas adaptée à cette technologie. La «trop grande dépendance» du conducteur à Autopilot «a entraîné un désengagement prolongé» ayant conduit à la collision, avait conclu le NTSB. Autopilot «n'est pas une technologie de conduite autonome» et «les conducteurs doivent rester attentifs à tout moment pendant la conduite», avait plaidé Tesla. Hasard du calendrier, c'est le jour même de la publication des conclusion du NTSB que l'administration Trump avait autorisé plus de tests de voitures autonomes sur les routes, estimant que cette technologie pouvait, outre le fait de réduire les accidents, aussi améliorer la mobilité des personnes âgées, handicapées et autres personnes isolées. Une aberration pour l'association des défense des consommateurs Consumer Watchdog. «C'est une feuille de route autorisant les constructeurs à faire ce qu'ils veulent, quand ils veulent et où ils veulent, faisant de nos routes des laboratoires privés pour des voitures robots sans aucune considération pour notre sécurité», avait alors réagi l'association. Preuve de l'enjeu économique énorme de la voiture autonome, un procès pour vols de technologies entre Uber et Waymo s'est soldé début février par un accord amiable à près de 250 millions de dollars. La filiale de Google réclamait jusqu'à deux milliards de dollars à Uber, l'accusant de lui avoir volé des brevets portant sur le développement des voitures autonomes. La course à la voiture autonome Uber fait partie des nombreuses entreprises (groupes technologiques, constructeurs et équipementiers automobiles) qui travaillent sur la conduite autonome, vue comme l'avenir des transports. Elles se livrent une bataille acharnée, à coups de milliards de dollars, dans la course à qui mettra la première voiture vraiment autonome sur les routes. De nombreuses sociétés testent déjà des véhicules. Les entreprises de VTC comme Lyft et Uber sont particulièrement intéressées car l'essentiel de leurs coûts passent dans la rémunération des chauffeurs. General Motors a demandé récemment l'autorisation aux autorités américaines de tester une voiture sans volant ni pédales dans le cadre de son programme de développement d'un véhicule autonome qu'il veut mettre sur les routes en 2019. 1
kriyo Posté(e) : 23 mars 2018 Auteur Posté(e) : 23 mars 2018 ACTUALITÉ DU 23/03/18 Falsification des données liée au dieselgate : manque à gagner pour les Etats Les conséquences financières du dieselgate voient leur importance s’affirmer de jour en jour. Selon une étude réalisé à la demande du parti allemand Die Grüne (les Verts) et présentée au Parlement européen, les malversations observées autour des niveaux d’émissions des diesel auraient privé l’Etat allemand de nombreux subsides. Un « manque à gagner » de près de 1,2 milliard d’euros en termes de recettes fiscales 2016 est ainsi évoqué. Rappelons en effet que la taxe sur les automobiles qui prévaut en Allemagne est en partie calculée d’après les émissions de CO2 des voitures immatriculées. Or, au delà des irrégularités entourant les niveaux de NOx, les émissions de CO2 de certains modèles diesel commercialisés en Allemagne ont également été sous-estimées. Comme la taxe sur les véhicules – payée lors de l’acquisition puis de manière annuelle – dépend des émissions de CO2 des voitures, toute falsification pénalise les caisses de l’Etat allemand en réduisant ses recettes fiscales. Ainsi, sur la période 2010 – 2016, les malversations liées au dieselgate auraient entraîné une perte de recettes fiscales de 4 milliards d’euros, en ce qui concerne uniquement l’Allemagne. Plus globalement, les sommes non perçues représentent l’équivalent de 40 à 50 milliards d’euros dans 11 pays européens (dont la France, la Suède, le Royaume-Uni et l’Autriche). Précisons que les modalités de taxation peuvent diverger selon les pays, la France a quant à elle mis en place le principe de bonus-malus. Reste que dans tous ces contrées, une partie de l’imposition dépend des émissions de CO2. SOURCE PRESSE ALLEMANDE
Ghislain36 Posté(e) : 23 mars 2018 Posté(e) : 23 mars 2018 Le 20/03/2018 à 09:35, kriyo a dit : ACTUALITÉ DU 20/03/18 Première personne tuée par un véhicule autonome Uber La police de Tempe qui est en charge de l'enquête a diffusé la vidéo de l'accident : Et une image du 4x4 après l'accident 1
kriyo Posté(e) : 26 mars 2018 Auteur Posté(e) : 26 mars 2018 ACTUALITÉ DU 26/03/18 Waymo tacle Uber à propos de l’accident mortel Le patron de Waymo (Google), John Krafcik, indique que la technologie Waymo aurait pu éviter l’accident avec un véhicule autonome Uber. Ce sont des propos rapportés par la presse américaine. Krafcik intervenait lors d’une conférence de la NADA (National Automobile Dealers Association) à Las Vegas (Nevada). « Je veux être vraiment plein de respect pour Elaine, la femme qui a perdu la vie, et sa famille. (Mais) dans le cas d’un piéton ou d’un piéton avec un vélo, nous sommes certains que notre technologie serait fiable et serait capable de gérer une situation comme celle-là ». Pour autant, le patron de Waymo indique que sa société – et les autres acteurs de la conduite autonome – sont troublés par cet accident. En effet, Uber utilise les mêmes capteurs que ses concurrents. A savoir une caméra, mais aussi des radars et des lidars (*). Ainsi, cela permet aux véhicules de littéralement « voir » dans l’obscurité. Ce sont les appareillages que l’on place bien haut, sur le toit des véhicules. Ici, certains experts estiment que le LIDAR serait en cause, ajoutant qu’il faut attendre les détails de l’enquête. Toutefois, les différents acteurs se réunissent déjà pour voir si un tel accident pourrait se produire avec leur technologie respective. Du côté de Waymo, on met en avant les 8 millions de kilomètres de test sans accident de ce genre. Ainsi que les milliards de kilomètres faits en simulation. A priori, Waymo ne mettra pas en suspend son programme de test d’auto-partage autonome. Le LiDAR de UBER défaillant ? Le Lidar est au cœur de la détection pour la conduite autonome. En effet, il permet de détecter les « obstacles » de très loin. Chez Waymo, on affirme même que le « Long Range Lidar » (lidar longue distance) qu’ils ont développé durant des années permet de détecter un piéton bien plus loin que les concurrents, et même de « savoir dans quel sens il regarde ». On rappellera qu’une bataille en justice a récemment eu lieu entre Waymo et Uber justement. Google accuse Uber d’avoir acquis illégalement des secrets techniques sur ce lidar longue distance lors du rachat de la société de camions autonomes OTTO. Otto a été fondée par Anthony Levandowski, un ancien…de Waymo. L’affaire s’est soldée à l’amiable avec un échange d’actions Uber pour un montant (à l’époque) d’environ 245 millions de dollars. Certains mettent en avant l’empressement de Uber à faire rouler ses véhicules autonomes en environnement réel. Au contraire, d’autres estiment que le véhicule autonome – dans son ensemble – n’est pas prêt et doit retourner sur des environnements fermés. Chez Waymo, les tests en condition réels vont se poursuivre, sûrs qu’ils sont de leur technologie. La société a été autorisée en février à mener des tests à Phoenix (Arizona) sans « opérateur de secours ». (*) un radar utilise des ondes radio, un lidar des lasers
kriyo Posté(e) : 26 mars 2018 Auteur Posté(e) : 26 mars 2018 ACTUALITÉ DU 26/03/18 Le Parlement européen pour libéraliser l’accès aux données des véhicules connectés Inquiétant voire liberticide ? Le Parlement européen s’est récemment prononcé en faveur d’un accès sans restriction aux données des véhicules et solutions de transport par des tiers de confiance. Comprenez : accorder notamment aux assurances l’accès aux informations des véhicules collectées via la connexion de ces mêmes véhicules à un réseau de données. Transformant ainsi le but premier des véhicules connectés : si au départ c’est l’automobiliste qui était censé bénéficier en priorité du flux de données entrant dans l’habitacle, en vue de lui offrir davantage de fonctionnalités d’aide à la conduite et de services, au final, le flux de données sortant du véhicule pourra également devenir un enjeu majeur, susceptible d’alimenter des bases de données de compagnie d’assurances, de services marketing notamment. Appel à légiférer en faveur d’une libéralisation des données Le 13 mars 2018, le dossier des transports intelligents, C-ITS (Cooperative Intelligent Transport Systems) était ainsi inscrit à l‘ordre du jour au Parlement européen. Au sortir de la session plénière, une résolution a été adoptée. Laquelle appelle les autorités européennes à légiférer en faveur d’une libéralisation des données. Un texte qui va dans le même sens que les recommandations émises par la Commission européenne en novembre 2016. Selon Bernard Splitz, président de la FFA (Fédération française de l’assurance), il s’agit d’un « geste politique fort ». Le Parlement européen, qui a souligné sa volonté de garantir une concurrence équitable et non discriminatoire, invite désormais la Commission européenne à publier, d’ici fin 2018, une proposition législative sur l’accès aux données et ressources embarquées des véhicules connectés. Dans le texte même de la résolution qu’ils ont adoptée, les parlementaires rappellent par ailleurs que les systèmes de C-ITS permettent à différentes stations STI (véhicules, équipements routiers, centres de contrôle de la circulation et dispositifs nomades) de communiquer et de partager des informations à l’aide d’une architecture de communication normalisée, et que l’interopérabilité des différents systèmes est dès lors indispensable. Un pas vers un monde à la Big Brother ? Pourra-t-on contrôler ce que l’on « partagera » comme données ? La Commission européenne devra également réfléchir à la façon de gérer la coexistence des véhicules coopératifs, connectés et automatisés, avec des véhicules et conducteurs non connectés. Les nouvelles mesures devront ainsi tenir compte du fait qu’un taux significatif de véhicules non intégrés par le système devrait perdurer durant une longue période. Contexte lié à la fois à l’ancienneté du parc de véhicules et le pourcentage résiduel de personnes non connectées. Il faudra également savoir si on pourra interdire explicitement l’accès aux données de nos voitures. La loi « informatique et liberté » l’assure, mais ne devrait-elle pas être revue avec l’arrivée de toutes ces nouvelles technologies connectées ?
kriyo Posté(e) : 26 mars 2018 Auteur Posté(e) : 26 mars 2018 ACTUALITÉ DU 26/03/18 Cartes grises : la passerelle informatique ne répond toujours pas Si en décembre 2017, les professionnels de l’automobile estimaient avoir enfin trouvé une issue au blocage administratif pour la délivrance des cartes grises – aussi appelées certificats d’immatriculation – tel ne semble pas être le cas. En effet, d’après les chiffres du ministère de l’Intérieur, au 15 mars 2018, 50 000 cartes grises étaient toujours en attente de délivrance. L’espoir est néanmoins de mise. Afin de réduire le délai d’attente, le Ministère de l’Intérieur a décidé de créer trois nouveaux CERT (Centre d’expertise et de ressources des titres) et d’augmenter le nombre d’agents sur les autres plates-formes. Rappelons que, depuis l’automne 2017, les préfectures ont définitivement supprimé leurs services « cartes grises », qui assistaient professionnels et particuliers pour l’obtention des titres d’immatriculation. Désormais, les automobilistes sont renvoyés vers le site internet de l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS), chargée de gérer leur demande. Mais ils sont confrontés à un site complexe d’usage…et doté de nombreux bugs. Certaines associations pointent également du doigt l’impossibilité de trouver de l’aide par téléphone, ou auprès des « médiateurs numériques » censés être installés dans les préfectures. Un frein non négligeable aux ventes de véhicules Le problème est loin d’être anodin car il engendre des difficultés non négligeables pour les consommateurs – particuliers et entreprises – mais pourrait représenter un frein à l’achat de véhicules. Le CCFA indique ainsi que le phénomène – pour ne pas dire le dysfonctionnement administratif – pourrait en partie être à l’origine de la baisse des immatriculations de véhicules d’occasion. Lesquelles ont chuté de 4,6 % sur les deux premiers mois de 2018. Les professionnels de l’automobile ne parviennent pas, dans certains cas, à obtenir de certificat d’immatriculation pour leurs clients. C’est le cas notamment de ceux qui vendent des voitures importées de l’Union européenne, qui ont besoin d’une immatriculation provisoire. En décembre dernier, Nicolas Chartier, le directeur général d’Aramis Auto, spécialiste de la vente de véhicules d’occasion sur Internet indiquait ainsi avoir des centaines de voitures bloquées. D’autres opérations complexes sont également devenues très difficiles à réaliser pour les professionnels. Le Conseil national des professionnels de l’automobile (CNPA) indique en effet qu’ils ont souvent le plus grand mal pour redonner une carte grise à un véhicule accidenté mais réparé, ou, au contraire, faire les formalités de mise à la casse. « Le personnel de l’ANTS n’est ni suffisamment nombreux, ni suffisamment formé pour répondre aux questions des professionnels », affirme-t-il. Les auto-écoles, membres du CNPA, se plaignent de nombreuses difficultés pour remplir les dossiers de leurs candidats aux permis. Un secteur tout de même se voit bénéficiaire d’un tel cafouillage : la situation profite aux intermédiaires qui proposent aux particuliers de faire les démarches d’immatriculation à leur place. La société eplaque.fr, l’un de ces intermédiaires, expliquait ainsi fin décembre avoir deux à trois fois plus d’appels client. La petite entreprise d’une douzaine de salariés a dû augmenter de 50 % ses effectifs pour parvenir à répondre aux demandes d’information de ses clients.
Référent Mécanique Pierre Grosjean Posté(e) : 26 mars 2018 Référent Mécanique Posté(e) : 26 mars 2018 après le logiciel de paie de l'Armée maintenant les CG ...
TECHE Posté(e) : 27 mars 2018 Posté(e) : 27 mars 2018 c'est beau la privatisation, et ce n'est qu'un début......
Référent Mécanique Pierre Grosjean Posté(e) : 4 avril 2018 Référent Mécanique Posté(e) : 4 avril 2018 Une Tesla, hier, a aussi tué son conducteur ...... https://www.huffingtonpost.fr/2018/04/03/crash-mortel-dune-tesla-en-autopilot-ce-quil-sest-probablement-passe-lors-de-laccident_a_23401452/
kriyo Posté(e) : 5 avril 2018 Auteur Posté(e) : 5 avril 2018 ACTUALITÉ DU 05/04/18 Les voitures américaines surtaxées de 25% en Chine La guerre commerciale est ouverte entre les Etats-Unis et la Chine. Et si la taxation des voitures chinoises aux Etats-Unis n’est pas encore à l’ordre du jour, les voitures américaines importées viennent d’écoper d’une surtaxe de 25% en Chine. Après les menaces, Donald Trump a annoncé la mise en place prochaine d’une taxe sur une série de produits chinois. Il accuse en effet la Chine de concurrence déloyale, et de pillage de technologie. La cible principale du président américain reste l’acier et l’aluminium, mais il s’attaque donc aussi à présent à divers produits technologiques : électronique, électroménager… Le tout pouvant représenter environ $60 milliards d’importations. Les voitures chinoises ne représentent pour le moment guère de risques aux Etats-Unis, puisque le plus gros importateur n’est autre que GM, via Buick et Cadillac. Mais la Chine ne se laisse pas faire et a rapidement répliqué avec ses propres taxes, pour un montant d’échanges similaires. La taxe pourra atteindre jusqu’à 25%, et concerne 128 produits : porc, vin, fruits… Et donc également les voitures. Les voitures importées sont déjà taxées en Chine à hauteur de 25%. Les modèles américains pourraient donc écoper d’une taxe supplémentaire de 25%. BMW et Mercedes, victimes collatérales Les constructeurs américaines les plus touchés seront Ford, et Tesla. GM et FCA n’importent en effet que des quantités limitées de leurs véhicules. Ford en revanche fait reposer la totalité des ventes de Lincoln sur l’importation, avec un volume qui a dépassé les 30 000 unités en 2017, et pourrait dépasser les 50 000 cette année. Tesla est lui aussi concerné au premier chef, n’ayant pas (encore) de production locale. Mais en fait, ce sont sans doute BMW et Mercedes qui ont le plus à perdre dans l’affaire. En effet, tous deux produisent aux Etats-Unis leurs grands SUV, exportés vers la Chine en grand nombre : X3, X4, X5, X6, bientôt X7, GLE, GLS. BMW est d’ailleurs le premier exportateur automobile des Etats-Unis, et premier importateur en Chine…
kriyo Posté(e) : 5 avril 2018 Auteur Posté(e) : 5 avril 2018 ACTUALITÉ DU 05/04/18 Les malus sur les véhicules vont fortement augmenter ... Le nouveau cycle d’homologation WLTP, qui entrera en vigueur en septembre inquiète constructeurs et clients. Plus contraignant, il pèsera également dans les chiffres d’émissions et sur les malus. L’entrée en vigueur du nouveau cycle d’homologation WLTP (Worldwide harmonised Light vehicle Test Procedure) en septembre prochain fait frémir les constructeurs, et bientôt les automobilistes. Et pour cause, cette nouvelle procédure, plus contraignante que le cycle NEDC, fera notamment grimper les émissions polluantes de 20 % en moyenne, à cause de tests plus longs et qui solliciteront plus les moteurs. Déjà en place depuis septembre 2017 pour tous les nouveaux modèles, ce cycle WLTP permettra de tester les nouveaux véhicules selon une procédure plus proche de la réalité. Outre la vitesse moyenne relevée à 47 km/h (contre 20 km/h pour le cycle NEDC), la durée est portée à 30 minutes (contre 20), le tout sur une distance passant de 11 à 23 km. Un nouveau test routier fait également son apparition, permettant d’évaluer les véhicules en conditions réelles. Celui-ci se divisera en trois parties, avec une en ville, une sur route et la dernière sur autoroute. Des conséquences sur les malus Si ces nouveaux tests seront donc plus contraignants pour les constructeurs, ils auront également des conséquences directes sur les émissions et la consommation. Selon Vijay Subramanian, analyste à IHS Markit, la différence avec les chiffres actuels pourrait être de l’ordre de 20 % environ, selon les modèles . Le cabinet Jato Dynamics a en effet publié en novembre dernier une étude à ce sujet, montrant les augmentations de certains modèles. Le BMW X5 3.0 M50D affiche en effet une hausse de 18 %, passant de 174 à 206 g/km de CO2, tandis que le Volvo XC90 2.0 D5 grimpe quant à lui de 16 % avec ces nouveaux tests. Concrètement, cela se traduit également par une hausse des malus, ces derniers étant calculés en fonction des émissions polluantes. Par exemple, un Volvo XC60 D4 rejetant 133 g/km est actuellement affiché avec un malus de 473 €, prix qui grimpera à 2.010 € avec la hausse des émissions de 11 %, qui passeront alors à 148 g/km.
Référent Mécanique Pierre Grosjean Posté(e) : 5 avril 2018 Référent Mécanique Posté(e) : 5 avril 2018 je plains les jeunes générations ....
Ghislain36 Posté(e) : 5 avril 2018 Posté(e) : 5 avril 2018 Il y a 2 heures, Pierre Grosjean a dit : je plains les jeunes générations .... Et oui on va en baver, on sera obligé de rouler en Mustang ou Range Rover V8 tournant à l'éthanol ou au GPL ou un Lada
kriyo Posté(e) : 9 avril 2018 Auteur Posté(e) : 9 avril 2018 ACTUALITÉ DU 09/04/18 Après plusieurs semaines de baisse, les prix des carburants repartent à la hausse Le carburant a connu la semaine dernière une hausse notable, après plusieurs semaines de baisse. Ça ne pouvait pas durer éternellement... Après plusieurs semaines consécutives de baisse des prix, le carburant a connu la semaine passée une hausse notable. Pas de panique, cela pourrait vite s'améliorer. Le gazole fait grise mine Les conducteurs de diesel, généralement moins stressés à la pompe, ont dû sentir la différence depuis la semaine dernière. Le litre de gazole, carburant le plus vendu en France avec environ 80 % des volumes, valait en moyenne 1,3811 euro, en hausse de 0,51 centime, selon des données publiées par le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire. L'essence pas mieux lotie Toujours selon les mêmes sources, le litre d'essence sans plomb 95 était de son côté à 1,4712 euro, en progression de 0,59 centime. Pour le SP95-E10 il fallait compter 1,4527 euro, en hausse de 1,08 centime. Enfin, le sans plomb 98 a atteint 1,5364 euro le litre, soit une augmentation de 0,76 centimes. Ces différentes hausses peuvent s'expliquer par le rebond des cours pétroliers : le Brent à Londres, qui était jusque là plutôt bas, passant un mois et demi entre 51 et 53 euros le baril, s'est brutalement affiché à 55 euros la semaine dernière. Patience cependant, une baisse peut être envisagée prochainement, les cours étant plus stables ces derniers jours.
kriyo Posté(e) : 29 avril 2018 Auteur Posté(e) : 29 avril 2018 ACTUALITÉ DU 29/04/18 Bosch aurait une solution pour sauver le soldat diesel Les ingénieurs de Bosch auraient développé un système d’échappement diesel permettant de réduire les émissions bien en-deçà des limites légales qui rentreront en vigueur en 2020. Une solution quasi-miraculeuse qui pourrait ainsi enlever une sérieuse épine dans le pied des constructeurs menacés par les interdictions de circulation en Union Européenne. Lesquelles s’avèrent plus particulièrement importantes en Allemagne et menacent de porter un coup final à ce type de motorisation. Sauver le soldat diesel pour éviter les interdictions de circulation « Cette percée offre l’opportunité de transformer le débat houleux sur le diesel en un nouveau territoire et, espérons-le, de le conclure », a ainsi déclaré mercredi le PDG de Bosch, Volkmar Denner, lors d’une conférence de presse à Stuttgart. Le géant allemand de l’ingénierie, premier fournisseur mondial de moteurs diesel – de Volkswagen à General Motors et Fiat Chrysler Automobiles – intensifie désormais sa lutte contre l’érosion des parts de marché provoquée par le dieselgate. Et ce, d’autant plus que le scandale impacte directement sa propre stratégie industrielle. Et notamment son site de Rodez. Si des dizaines de milliers d’emplois reposent sur la technologie diesel, les clients optent de plus en plus pour des moteurs à essence. D’autant plus que des villes telles que Paris et Londres envisageant d’imposer des interdictions de circulation en vue d’améliorer la qualité de l’air. Les constructeurs se sont appuyés sur la technologie diesel en vue notamment d’aider l’industrie automobile à respecter les limites sur les émissions de dioxyde de carbone, contribuant au réchauffement climatique. Mais si ce type de motorisation émet moins de CO2 que les moteurs à essence, la technologie génère des oxydes d’azote qui contribuent à créer un smog nocif, un problème des plus aigus dans les grandes villes. Optimisation de la gestion thermique Selon Volkmar Denner, le nouveau processus élaboré par Bosch optimiserait la gestion thermique des températures d’échappement, réduisant les émissions d’oxyde d’azote à un dixième de la limite autorisée par la loi. Le tout, sans qu’un nouvel équipement ne soit nécessaire. Le système maintient les émissions stables même à basse température, selon le patron de Bosch. « Grâce à cette nouvelle technologie d’échappement, les interdictions de circuler dans les centres des principales villes du monde ne seront plus un problème » car « nous avons maintenant la technologie pour résoudre le problème des oxydes d’azote dans la circulation routière », a affirmé haut et clair Volkmar Denner. Appel à la transparence Reste que le rôle de Bosch – en tant que fournisseur mondial de premier plan – a fait l’objet d’un examen minutieux alors que les procureurs allemands enquêtent sur une technologie diesel potentiellement illégale utilisée par les constructeurs en vue de satisfaire aux exigences des tests d’émissions. Volkmar Denner a tenu à réitérer à ce sujet que Bosch coopérait pleinement avec les autorités compétentes. Appelant également à plus de transparence dans les essais d’émissions pour les véhicules à moteur à combustion ainsi que pour les véhicules électriques. Le tout pour – selon lui – permettre une vision réaliste de l’impact exact sur l’environnement. Il a par ailleurs déclaré que son entreprise interdisait la technologie permettant de repérer que les calculs étaient effectués lors de cycles de test. Sous-entendu : en vue d’adapter la configuration de telles sortes que les données relatives aux émissions soient en adéquation avec les normes en vigueur … via une falsification du contexte. Ajoutant que ses produits ne pouvaient plus être optimisés pour les situations de test. Ce qui signifie tout de même que ceci était donc possible auparavant. Même si Volkmar Denner semble ainsi en faire porter la responsabilité aux constructeurs, lesquels auraient alors fait un « mauvais usage » des fonctionnalités offertes par les produits Bosch.
Ghislain36 Posté(e) : 30 avril 2018 Posté(e) : 30 avril 2018 Il y a 17 heures, kriyo a dit : ACTUALITÉ DU 29/04/18 Bosch aurait une solution pour sauver le soldat diesel Les ingénieurs de Bosch auraient développé un système d’échappement diesel permettant de réduire les émissions bien en-deçà des limites légales qui rentreront en vigueur en 2020. Une solution quasi-miraculeuse qui pourrait ainsi enlever une sérieuse épine dans le pied des constructeurs menacés par les interdictions de circulation en Union Européenne. Lesquelles s’avèrent plus particulièrement importantes en Allemagne et menacent de porter un coup final à ce type de motorisation. Sauver le soldat diesel pour éviter les interdictions de circulation « Cette percée offre l’opportunité de transformer le débat houleux sur le diesel en un nouveau territoire et, espérons-le, de le conclure », a ainsi déclaré mercredi le PDG de Bosch, Volkmar Denner, lors d’une conférence de presse à Stuttgart. Le géant allemand de l’ingénierie, premier fournisseur mondial de moteurs diesel – de Volkswagen à General Motors et Fiat Chrysler Automobiles – intensifie désormais sa lutte contre l’érosion des parts de marché provoquée par le dieselgate. Et ce, d’autant plus que le scandale impacte directement sa propre stratégie industrielle. Et notamment son site de Rodez. Si des dizaines de milliers d’emplois reposent sur la technologie diesel, les clients optent de plus en plus pour des moteurs à essence. D’autant plus que des villes telles que Paris et Londres envisageant d’imposer des interdictions de circulation en vue d’améliorer la qualité de l’air. Les constructeurs se sont appuyés sur la technologie diesel en vue notamment d’aider l’industrie automobile à respecter les limites sur les émissions de dioxyde de carbone, contribuant au réchauffement climatique. Mais si ce type de motorisation émet moins de CO2 que les moteurs à essence, la technologie génère des oxydes d’azote qui contribuent à créer un smog nocif, un problème des plus aigus dans les grandes villes. Optimisation de la gestion thermique Selon Volkmar Denner, le nouveau processus élaboré par Bosch optimiserait la gestion thermique des températures d’échappement, réduisant les émissions d’oxyde d’azote à un dixième de la limite autorisée par la loi. Le tout, sans qu’un nouvel équipement ne soit nécessaire. Le système maintient les émissions stables même à basse température, selon le patron de Bosch. « Grâce à cette nouvelle technologie d’échappement, les interdictions de circuler dans les centres des principales villes du monde ne seront plus un problème » car « nous avons maintenant la technologie pour résoudre le problème des oxydes d’azote dans la circulation routière », a affirmé haut et clair Volkmar Denner. Appel à la transparence Reste que le rôle de Bosch – en tant que fournisseur mondial de premier plan – a fait l’objet d’un examen minutieux alors que les procureurs allemands enquêtent sur une technologie diesel potentiellement illégale utilisée par les constructeurs en vue de satisfaire aux exigences des tests d’émissions. Volkmar Denner a tenu à réitérer à ce sujet que Bosch coopérait pleinement avec les autorités compétentes. Appelant également à plus de transparence dans les essais d’émissions pour les véhicules à moteur à combustion ainsi que pour les véhicules électriques. Le tout pour – selon lui – permettre une vision réaliste de l’impact exact sur l’environnement. Il a par ailleurs déclaré que son entreprise interdisait la technologie permettant de repérer que les calculs étaient effectués lors de cycles de test. Sous-entendu : en vue d’adapter la configuration de telles sortes que les données relatives aux émissions soient en adéquation avec les normes en vigueur … via une falsification du contexte. Ajoutant que ses produits ne pouvaient plus être optimisés pour les situations de test. Ce qui signifie tout de même que ceci était donc possible auparavant. Même si Volkmar Denner semble ainsi en faire porter la responsabilité aux constructeurs, lesquels auraient alors fait un « mauvais usage » des fonctionnalités offertes par les produits Bosch. Intéressant cet article sur Bosch, je suis curieux de savoir avec quoi et comment il gère la t° de l'échappement sans rajouter un boitier supplémentaire
kriyo Posté(e) : 30 avril 2018 Auteur Posté(e) : 30 avril 2018 ACTUALITÉ DU 30/04/18 Record pour le prix des carburants en 2018... le diesel à 1,40 euro ! Les conséquences de la hausse du prix du baril de pétrole sur les carburants à la pompe commencent à vraiment se faire sentir. Alors que le baril de pétrole brut a atteint 75 dollars mi-avril, les prix à la pompe, eux, ne cessent de grimper, avec quelques jours de retard seulement. Du super sans plomb à 2 euros le litre à Paris D'après le dernier relevé réalisé par les services du ministère des Transports, le diesel atteint voire dépasse 1,40 euro en moyenne un peu partout en France. Attention : il s'agit d'un prix moyen ! Cela signifie que par endroits, il atteint allègrement les 1,50, voire, 1,55 euro. Du côté du super sans plomb, les choses ne sont pas plus réjouissantes. Le super SP95-E10 est vendu en moyenne, 1,465 euro. Dans sa version sans éthanol, il est vendu 1,485 euro. Et en version SP98, il atteint les 1,55 euro ! Dans les stations les plus chères de France, on trouve de ce fait désormais du SP 98 à quasiment 2 euros le litre.... Le diesel à 1 euro le litre, c'est fini La hausse des prix du carburant à la pompe devrait se calmer, puisque le prix du baril de pétrole brut s'est stabilisé depuis la flambée du début du mois d'avril (plus 10 % en 10 jours !). Mais il devient désormais évident qu'avec la hausse des taxes d'un côté, celle du pétrole brut de l'autre, jamais plus le litre de diesel ne redescendra autour des 1 euro le litre, comme c'était pourtant le cas il n'y a pas si longtemps : c'était en décembre 2015-janvier 2016, il y a deux ans et demi !
Samarien Posté(e) : 30 avril 2018 Posté(e) : 30 avril 2018 Pour le diesel je confirme 1.57/l station élan je viens juste de faire le plein .
kriyo Posté(e) : 24 mai 2018 Auteur Posté(e) : 24 mai 2018 ACTUALITÉ DU 24/05/18 Voitures radar privées : les précisions du Ministère de l’Intérieur Face à la polémique lancée la semaine dernière par le Canard enchaîné, le ministère de l'Intérieur a dû réagir au sujet de ses nouvelles voitures radar privées. Il s'est pour cela fendu d'un long communiqué pour le moins flou sur la question. Le ministère de l'Intérieur répond au Canard enchaîné Dans son article de la semaine passée, le Canard enchaîné dévoilait partiellement le contenu d'une note produite par la direction des libertés publiques et des affaires juridiques (DLPAJ) du ministère de l'Intérieur. Cette note, publiée le 30 mars 2017, émettait de sérieux doutes quant à la légalité de pouvoir lancer des voitures radar privées. Une note produite bien évidemment avant le lancement de ces voitures. Ces dernières officient désormais en Normandie, dans le cadre d'une expérimentation, qui pourrait déboucher à une extension de ce nouvel outil dans tout l'Hexagone. Pensant jeter un pavé dans la mare, le Canard enchaîné a dévoilé la note de la DLPAJ, révélant ainsi l'existence d'un phénomène illégal. Le ministère de l'Intérieur n'a pas tardé à réagir. Voitures radar privées : l'Etat dissipe tout soupçon d'illégalité Dans un communiqué daté du 17 mai 2018 (à lire sur le site de la Sécurité Routière), il rappelle que la note est bien datée. Il précise également que l'élaboration d'un marché public, qui plus est lorsqu'il est innovant, ce qui est le cas en l'espèce, suit un processus « itératif » entre les différents ministères concernés, afin de respecter le droit français. Pour ne pas tomber dans l'illégalité, le ministère de l'Intérieur révèle également sa petite astuce concernant les voitures radar privées. Ce nouveau marché public a ainsi pour objet la simple conduite du véhicule. Les opérateurs privés ne peuvent, selon le ministère, ni paramétrer les radars, ni choisir les itinéraires. Ce qui permet selon le ministère d'éviter le risque d'une délégation d'une mission de police à un opérateur privé. Par ailleurs, l'organisation des plannings et le choix des conducteurs sont laissés à l'opérateur privé, sans lien direct avec l'Etat. Fin de l'histoire donc...
kriyo Posté(e) : 29 mai 2018 Auteur Posté(e) : 29 mai 2018 ACTUALITÉ DU 29/05/18 Près de 2 milliards d’euros de PV en 2017 La Cour des Comptes vient de rendre son – épais – rapport sur le budget de l’Etat en 2017. Dans le lot, le » Contrôle de la circulation et du stationnement routiers » ou, où va l’argent des PV. Désendettement de l’Etat, merci les radars En préambule, la CdC rappelle qu’elle s’oppose toujours à l’affectation d’une partie des recettes au « désendettement de l’Etat » (programme 755). Ceci contrevient à l’article 21 de la LOLF qui dispose que « les comptes d’affectation spéciale retracent, dans les conditions prévues par une loi de finances, des opérations budgétaires financées au moyen de recettes particulières qui sont, par nature, en relation directe avec les dépenses concernées » explique la CdC. On rappellera surtout qu’en matière de budget, il est interdit formellement d’affecter une recette à une dépense. Ceci posé, regardons le bilan financier des PV pour 2017. 1 978,2 millions d’euros en 2017. Voilà le produit des amendes forfaitaires (radars ou non) et des forfaitaires majorées. Dans le détail, les PV dressés par des radars automatiques (vitesse, feu rouge, passage à niveau, etc.) représentent 1 013,2 millions d’euros. Les PV dressés manuellement (vitesse, mais aussi et surtout ceintures, téléphones, alcool, drogue, stationnement, etc.) représentent quant à eux 965,0 millions d’euros. 54,34% pour l’amélioration des infrastructures Comme prévu par la loi de finance, l’agence de financement des transports de France (AFITF) reçoit une grosse partie des amendes automatiques forfaitaires. 405,5 millions d’euros lui reviennent. Elle est chargée de développer les transports (routiers mais aussi fluviaux, ferroviaires, etc.). Soit 49,18% des « amendes automatiques ». Le reste est réparti selon des « programmes ». L’agence nationale de traitement automatisé des infractions (ANTAI) reçoit 108,2 millions d’euros pour son fonctionnement, le fonctionnement du fichier des permis, des certificats d’immatriculation, des PVé (PV électroniques). 669,6 millions d’euros vont aux collectivités pour – théoriquement – améliorer les infrastructures, mais aussi les transports en commun. C’est en partie cet argent qui doit servir à réaliser des déviations, supprimer des carrefours dangereux, sécuriser des routes, etc. Avec l’argent de l’AFITF, on a donc 1 075,1 millions pour l’amélioration des infrastructures soit 54,34% des recettes. La Sécurité Routière reçoit de son côté environ 146 millions d’euros. 438,8 millions d’euros vont au programme 755. C’est à dire le désendettement de l’Etat. Cela représente 22,18% du produit total des amendes, ou 28,72% si on ne tient compte que des 1 527,7 millions d’euros qui rentrent dans le Compte Spécial d’Affectation (CAS). C’est à dire tout sauf les 405,5 millions d’euros versés à l’AFITF. Au total, 592 millions d’euros ne sont pas affectés directement à l’amélioration des transports ou de la sécurité routières (Antai, désendettement et budget général). Meilleure efficacité, meilleur recouvrement Les amendes forfaitaires augmentent de 8% par rapport à 2016. Mais ce sont surtout les amendes majorées qui crèvent le plafond avec 18% de hausse. Les amendes hors radars automatiques augmentent, elles, de 13%. Des hausses qui s’expliquent par un meilleur recouvrement des amendes, à la fois par des radars mieux entretenus, mais aussi par une meilleure efficacité de l’ANTAI. 75% des « messages d’infraction » (flash ou pv électronique, souche, etc.) donnent lieu à un avis de contravention. Le taux de paiement est également en hausse, surtout pour les PV de voitures immatriculées à l’étranger (plus de 78% de paiement en moyenne). C’est dans la cible de performance visée. Malgré tout, la CdC recommandait en début d’année de revoir à la hausse les objectifs, notamment en terme de transformation des flashs en PV. Autre « satisfaction » de la CdC, un peu plus de 93% des radars sont en fonctionnement à l’instant ‘t’. Finie l’énorme crise de 2013 et son taux de pannes inhabituel qui a abouti au changement de prestataire. On notera toutefois que 40 radars autonomes (ou dits de chantier) ont été vandalisés en 2017 (contre 23 en 2016). Recommandations La CdC n’évoque pas encore le passage à 80 km/h sur les routes secondaires à 2 voies sans séparateur central, avec une hausse probable selon certains observateurs, du nombre de PV de vitesse. Cela sera surement évoqué dans le rapport de l’an prochain. En revanche, la dépénalisation du stationnement, et la décentralisation des recettes, a été anticipée (à la baisse) pour 2018. Selon la Cour des Comptes, il faut également simplifier un CAS inutilement trop complexe dans ses affectations des recettes. Enfin, la CdC recommande de faire une étude approfondie de ce que deviennent réellement les crédits octroyés à l’AFITF mais également aux collectivités de plus de 10 000 habitants. En effet, certains pensent (et pas qu’à la CdC) que les collectivités n’affectent pas ces crédits à la sécurité routière (amélioration des infrastructures, opérations de prévention, etc.) mais à toute autre chose.
kriyo Posté(e) : 30 mai 2018 Auteur Posté(e) : 30 mai 2018 ACTUALITÉ DU 30/05/18 Gazole ou essence, les prix des carburants ne cessent de grimper Les prix du carburant poursuivent leur hausse entamée il y a quelques temps. Les prix des carburants en forte hausse Vous l'aurez sans doute remarqué en vous rendant à une station-service pour faire le plein de carburant de votre véhicule, mais les prix à la pompe ont fortement augmenté. Qu'il s'agisse du gazole, ou de l'essence, le constat reste le même. D'après les chiffres publiés lundi 28 mai par le gouvernement, le prix des carburants a augmenté de près de deux centimes, en une semaine. A tout seigneur, tout honneur. D'après les données hebdomadaires publiées par les services de Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, le gazole, qui reste encore le carburant préféré des automobilistes français avec près de 80 % des volumes écoulés, se vendait en moyenne à 1,4817 euro le litre. Ce qui représente une hausse de 2,06 centimes d'euro en moyenne par rapport à la semaine dernière. Le baril de Brent a dépassé les 80 dollars En ce qui concerne l'essence, la hausse est également bien palpable. Le sans plomb 95 E10 a vu son prix moyen grimper de 1,95 centime par rapport à la semaine dernière, à 1,5416 euro le litre. De son côté, le SP95 classique a augmenté en moyenne de 2,04 centimes, passant ainsi à 1,5637 euro par litre. Enfin, le SP98 a augmenté de 1,98 centime, à 1,6301 euro le litre. Une augmentation spectaculaire qui peut en grande partie s'expliquer par la hausse soudaine des cours du pétrole. La crise politique en Iran d'une part, et la crise économique au Venezuela de l'autre ont provoqué des soubresauts sur le marché du brut, le baril de Brent ayant ainsi dépassé les 80 dollars en Bourse. Une première depuis le mois de novembre 2014.
Référent Mécanique Pierre Grosjean Posté(e) : 30 mai 2018 Référent Mécanique Posté(e) : 30 mai 2018 Merci M. HULOT ..... 1
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