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Tout ce qui a été posté par Nicodefreja
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Merci à tous, ce n'est qu'un petit reportage très modeste pour montrer qu'on peut se balader tranquillement en Tunisie :-) Ca n'arrive pas à la cheville du reportage sur la Mongolie par exemple, qui est bien plus superbe ! Nadil, je fais aussi parti du groupe Objectif 4X4 Je ne sors pas assez souvent avec eux malheureusement par manque de temps, je fais parti des "françaoui" qui pleurent en ce moment de ne pouvoir obtenir de visa pour le sud de l'Algérie, mais si vous venez je ne louperai pas la rencontre, et crois moi, Objectif 4X4 a les moyens de vous organiser un super programme dans les dunes ici, Ferid sait très bien faire ça ! D'ici là, je devrai avoir une mission sur Alger en mars, je te ferai signe :-)
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Vu le temps, nous décidons le lendemain de rentrer sur Hammamet, avec une remontée sans histoire à part le danger de la route jusqu’à l’autoroute de Sfax. C’était une balade vraiment très tranquille, loin de toute agitation. En fait, c’est une très bonne année pour visiter la Tunisie, car le tourisme de masse n’est pas encore revenu, et l’on peut profiter pleinement de l’accueil des Tunisiens et de la beauté des sites. Si vous avez des projets de voyage en Tunisie, n’hésitez pas à me contacter si vous avez besoin de renseignements, ce sera avec plaisir :-)
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Cependant, nous avons quand même trouvé de superbes pistes. Celle tout d’abord qui part de Chenini, pour rejoindre Guermessa en longeant la montagne. Très facile, c’est une invitation à s’enfoncer dans les gorges. A Guermessa, on accède au site par une piste à l’Ouest de Guermessa, donc en fait derrière. C’est signalé. Par contre, nous avons reconnu une autre piste partant de l’Ouest de Guermessa, et censée rejoindre Toujane en traversant pour commencer un massif montagneux. Houlà, ce n’est pas bon, c’est une piste à chèvres trop dangereuse pour nos 4X4, il vaut mieux en faire le tour pour reprendre la piste dans la plaine suivante. Ce sera pour la prochaine fois !
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Tout d’abord, balade dans le ksar de Chenini, qui vaut vraiment son pesant de cacahuètes. Il est en passe d’être classé au patrimoine mondial de l’Unesco, et on le comprend bien, car avec Nalut et Ghadamès que nous avions vu dans le passé en Libye, Chenini fait parti des plus beaux témoignages de la culture berbero-arabe. Avant la révolution, il y avait entre 1500 et 3000 touristes qui passaient par là chaque jour. Aujourd’hui, nous avons le site pour nous tout seul..... Espérons qu’un juste équilibre se créera dans l’avenir.
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Nous nous installons au gite Kenza, qui est vraiment une super adresse. Compter 15 à 25 euros en demi-pension, par personne, selon la saison. Vu qu’il n’y avait personne, on a eu le plus grand appartement pour 15 euros par personne. http://www.kenza-chenini.com/index.htm Le gite est superbe, ce sont de petits appartements dans les grottes. Au restaurant, Mohamed fait une très bonne cuisine et très copieuse. Par contre ils ne servent pas de vin (pas de licence), mais on peut amener le sien. Prévoyants, on a toujours un carton dans la voiture .... Quelques détails bons à savoir pour le gite Kenza : d’abord, pas a peine d’essayer d’aller jusqu’au gite avec le 4X4, c’est impossible, il faut laisser la voiture en bas. Donc prévoir des sacs légers avec juste ce qu’il faut, car ça grimpe dur (on regrette de ne pas encore avoir arrêté de fumer ...). Ensuite le restaurant est relativement éloigné du gite, donc prévoir une torche à pile pour circuler le soir, sous peine de gamelle dans les sentiers. Le gite Kenza, c’est sur on y reviendra !
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Chenini et sa région, c’est une plongée dans la Tunisie ancienne, celle des photos du 18e siècle. A quelques détails près, rien n’a changé, le mode de vie traditionnel est encore très présent. Le site est tellement beau que nous y resterons 2 nuits au lieu d’une pour profiter de la région. Bémol, le temps commencent à tourner à mauvais avec du froid, de la pluie et un vent très fort. Ca sent la fin de la balade.
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Nous revoilà reparti de Tataouine, avec le Patrol à peu près fonctionnel (sauf la jauge, mais tant pis). Il est temps maintenant de profiter de la Tunisie de Sud Est, que nous ne connaissons pas. Vu les déboires précédents, le programme est pistes tranquilles et goudron, et beaux paysages si possible. Sur ce dernier point, y’a pas d’arnaque ici ! Direction d’abord vers Ksar Ouled Debab, oui, bon, bof, mais le cadre est superbe.
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Le lendemain, on file à Medenine pour faire réparer. En Tunisie, il ne faut jamais prévoir une journée : ce qui est prévu n’est jamais fait, ce qui est prévu comme une bonne journée peut être une mauvaise journée, ce qui est prévu comme une bonne journée peut être une mauvaise journée. J’avais prévu une mauvaise journée, et je me suis trompé. D’abord, Medenine, j’avais une image négative de cette ville, je ne sais pas vraiment pourquoi. Tout faux, c’est une ville très tranquille, où il n’y a certes rien à voir, mais finalement très cool. Ensuite, j’y ai trouvé le meilleur « pompiste » (comprendre « celui qui s’occupe des pompes à injection ») de toute la Tunisie, Ridah. Un vieil homme bien sympa, qui travaille encore pour son plaisir, et donc qu’il ne faut pas faire ch…. sur les délais. Normalement pour ma pompe, il lui aurait fallu 2 jours. Mais il a bien voulu le faire dans la journée. La pompe s’est retrouvée en puzzle sur l’établi, moment de flip intense .... Ben non, le Ridah il connait son affaire, il a refait la totalité des joints de la pompe. Pour 60 euros. Et la pompe est entièrement refaite à neuf. Et ça a pété au quart de tour. Et j’ai appris beaucoup sur les pompes à injection. Et je me suis fait un ami. C’était finalement une bonne journée. :-) Il se fait tard, on file à Tataouine pour dormir, à l’hotel Sangho, un chouaia cher (35 euros par personne en demi-pension), mais superbe, un excellent point de base pour qui veut visiter la région. http://www.sanghotataouine.com/fr/sangho-tataouine-accueil.html Mais il y a encore mieux que le Sangho .... Par contre, nous reviendrons faire cette piste de Ksar Ghilane à Chenini, elle est très dure, mais tellement superbe ...
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Demi-tour les fesses serrées pour retourner à Ksar Ghilane. On refait le plein là bas (à 1,5 DT le litre quand même !), le Patrol bouffe 25 litres au 100. Fini la piste tant qu’on n’a pas fait réparer, on file vers Matmata par le goudron, halte au Diar El Barbar, pas mal, un peu kitsh mais très confortable, 25 euros environ par personne en demi-pension, et le cadre est magnifique, même si on a du mal à en profiter avec nos soucis. http://www.diarelbarbar.com/presentation.htm
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On quitte Douz cette fois par le bitume en totalité jusqu’à Ksar Ghilane pour ne pas perdre de temps. Contrôle au poste militaire du carrefour de Ksar Ghilane, on donne notre intention d’itinéraire au militaire, et celui-ci fait le tour du 4X4 pour inspection. Rien que ça, ça aurait nous mettre la puce à l’oreille, il faut toujours faire confiance aux locaux .... L’équipement du Patrol lui paraissant satisfaisant, il nous accorde le passage : « bonne chance » ! Encore quelques kilomètres de goudron, puis cela devient la piste d’El Borma. On arrive au carrefour de la piste vers l’Est et en avant. On est content de faire cette traversée du plateau, passer de l’erg aux montagnes par le reg, c’est un paysage magnifique. On nous avait dit que cette piste était dure, elle n’est pas dure, elle est mortelle !! Une très mauvaise piste caillouteuse avec une tôle ondulée infecte ! Au bout de 10 mn, on ne suit plus la piste, tant on a peur de tout casser. Ben ça n’a pas raté. Après 20 kms de ce traitement, je regarde la jauge GO qui a subitement plongé vers le rouge (alors qu’on avait fait le plein à Douz avant de partir), et c’est à ce moment qu’on entend un grand « klonk » au niveau du train avant gauche. Arrêt d’urgence. Pour le « klonk », c’est très simple, c’est l’écrou de fixation de l’étrier de frein qui s’est barré. On a fait changer un roulement avant de partir, et Sofiene a du mal resserrer cet écrou. Evidement, nous n’avons pas d’écrou compatible à bord. Pensée criminelle en plein désert, je commence déjà à réfléchir aux supplices terribles à infliger à Sofiene à notre retour. Etrier bloqué tant bien que mal pour un bricolage que nous savons qu’il ne tiendra pas. Pour le gasoil, c’est plus compliqué. La pompe à injection dégueule par la tête hydraulique, mais nous ne savons pas combien. Trop risqué d’ouvrir la trappe pour savoir combien il reste de GO, c’est plein de merde, on risque de faire pire. En secouant le Patrol, on sait qu’il reste du GO, mais combien ? Baisse du réglage de vis de pleine charge pour baisser la conso, plus psychologique qu’autre chose comme manœuvre, mais bon. Pas de photos, je suis trop énervé.
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Pour la suite du programme, il était prévu de passer quelques nuits encore à Zmela, ne serait-ce que pour aller monter à cheval de Ksar Ghilane au fort romain dans le coucher du soleil. Et merde, le téléphone se met quand même à capter (à Zmela, on est à l’extrême limite), et notre plus gros client nous envoie un sms de détresse afin qu’on le rappelle de toute urgence. En montant un peu sur l’erg on capte de quoi faire une communication à peu près correcte, et il nous apprend qu’il a choppé une de ses plus grosses affaires et qu’il veut qu’on lui fasse un devis en urgence. Il nous faut internet. On repart pour Ksar Ghilane et on s’arrête sans trop d’illusion au Pan Sea, qui bien sur n’a pas internet. De toute façon c’est tant mieux, le relai a changé de proprio, et c’est maintenant 220 euros qu’il faut débourser à 2 en demi-pension, tout ça pour une bouffe infecte ! Non négociable, alors qu’il n’y a personne (tu m’étonnes) ! C’est un scandale, les tunisiens de l’oasis se marrent et devinent sans problème pourquoi on tourne les talons si vite : ils n’attendent qu’une chose, c’est que le relai dépose le bilan pour qu’un proprio plus raisonnable reprenne le relai et que les touristes reviennent, car cette situation leur fait du tort. Donc finalement on retourne au Sahara de Douz, pour régler nos affaires. Exit le cheval et la visite au campement de Aïn Essbat (campement situé à une dizaine de kms sous Zmela), ce sera pour une autre fois.
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Zmela, autant le dire tout de suite, on adore. Le cadre est magnifique au pied de l’erg, c’est très propre, l’accueil est excellent et la nourriture très bonne. Un peu cher (en regard de ce que l’on trouve en Tunisie), 20 euros par personne en demi pension avec la tente et son lit confortable (et ses tonnes de couvertures !), mais c’est quand même une bonne adresse. http://www.libre-espace-voyages.com/Zmela-Lebrissa,139.html Nous passons une nuit glaciale, mais avec le plaisir du spectacle des dunes blanches au petit matin. C’est une expérience un peu dure, mais belle.
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On repart donc à regret, et on reprend la piste pour ressortir sur le bitume après la raffinerie. Un 40aine de kms de goudron, et on arrive à Ksar Ghilane, totalement déserte de touristes (quand on a connu Ksar Ghilane avant la révolution, ou bien à la période des fous furieux de l’Optic 2000, ça fait drôle ....). Puis c’est la mauvaise piste de Zmela, très caillouteuse (je déteste cette piste, la prochaine fois je longe l’erg !), avec le soleil dans la figure ce qui fait qu’on ne voit même plus la piste et on se rallonge. On arrive à Zmela à la nuit, il fait un froid de canard ! On n’arrive pas à décoller du feu qui sert à faire le pain, pour aller manger ....
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On pique nique avec Mohamed, qui nous offre du lait de chamelle, et nous lui offrons quelques fruits (le pâté, bizarrement, il n’en voudra pas ...). On se sent vraiment bien ici .... Mohamed nous montre une chamelle prête à mettre bas dans les 2 ou 3 heures qui suivent. Si on a envie de rester pour l’aider ... Arggghh, nous sommes attendus à Zmela, nous ne pouvons pas leur faire faux bond, mais ce n’est pas l’envie qui nous manque de rester dormir là ce soir ! Accessoirement, c’est un très bon site de fossiles, qu’on laisse sur place bien sur.