GPS-38

Enfin, le dernier jour, nous aboutissons au lac d'Issarlès, creusé par une éruption volcanique. (vu la taille du cratère, mieux valait ne pas trainer dans le secteur lorsqu'il s'est formé...) Après avoir regonflé les pneus, nous avons repris le goudron pour retrouver nos foyers respectifs. J'espère que cette ballade vous a plu. J'espère également que Jean-Luc va rajouter quelques photos. C'est lui qui a immortalisé les franchissements!

La recherche du dernier bivouac nous amène à traverser d'immenses étendues de landes à genets...

A l'autre extrémité de cette installation, vue plongeante sur le lac de Naussac, près de Langogne.

Finalement, nous retrouvons des pistes ouvertes, menant à un champ d'éoliennes, près du col du Pendu. Vers le nord, nous voyons au loin le Mont Gerbier de Jonc, à la silhouette caractéristique de meule de foin... et qui abrite les sources de la Loire, comme nous l'avions appris à l'école... ... Ainsi que la cime également volcanique du Mézenc, plus haut sommet du Vivarais (1753m)

Après une belle descente, les choses se gâtent. Le comité d'accueil à l'orée du massif du Tanargue: une vraie haie d'honneur en panneaux d'interdiction (3 sur le même cliché!!!) Conclusion: on contourne!

Le lendemain, le sommet nous dévoile sa vue panoramique. La piste poursuit pendant des kilomètres le fil de la crête. Vue imprenable sur les Cévennes et le Mont Lozère. Il est pas beau, mon Troll, dans un tel décor????

Après avoir traversé l'extrémité nord des Causses, nous entreprenons l'ascension du Mourre de la Gardille. Nous y trouvons un petit bivouac bien abrité. Pourquoi Jean-Luc place-t'il sa tente si loin? serait-il incommodé par mes ronflements? Diantre!!:2 (20)::2 (20):

Au loin; nous voyons l'étrange bâtiment abandonné du signal de Randon... ...Ainsi que le Lac de Charpal, vers lequel nous nous dirigeons. le barrage n'est pas de la première jeunesse, mais il a l'air parfaitement entretenu.

Puis nous nous dirigeons vers le Truc de Fortunio, juste en face et à la même altitude. Le sommet est par contre dominé par la tour TDF. Entre les deux montagnes, c'est le paradis des boules de granite aux formes étranges, comme on peut en voir dans d'autres régions de notre beau pays. Quand vous passez en dessous, ne lui dites surtout pas "Roule, ma poule!" :mdr9::mdr9:

Par ici, les exploitants ne sont pas hostile; au contraire, ils sont acueillants et ...motorisés:2 (15): Nous arrivons pour le pique-nique au sommet du signal de Randon, à 1551m d'altitude, où trônent d'étranges installations abandonnées.

Le lendemain, en cherchant des chemins ouverts, nous passons non loin du château de la Chazette. En fait, les pistes autorisées reprennent après le parc à Bisons de Ste Eulalie...

Plus loin, de vilains panneaux nous interdisent de poursuivre par les crêtes. Nous contournons, puis finissons par trouver un emplacement de bivouac sympa, avec terrain de pétanque et vue imprenable sur l'Aubrac...

Nous continuons en suivant les crêtes, dans un paysage typiquement granitique.

Puis nous parvenons à la cime du Mont Mouchet, point culminant du secteur. Du haut de ses 1465m, il domine toute la région. Cette montagne a été rendue célèbre par le mythe de la Bête du Gévaudan. Plus récemment, des combats y ont eu lieu pendant la seconde guerre mondiale. Les maquisards étaient nombreux dans ce secteur.

Petit passage à la mine du Barlet, au sud de Langeac. Jusque dans les années 60, était exploité ici le spath fluor, ou fluorine. Minéral de formule CaF2, il s'agit de la principale source de fluor, dont les applications sont multiples: téflon et autre composés fluoro-carbonés, dentifrice:2 (15):, fondants pour l'industrie (indispensable par exemple à la fabrication de l'aluminium), acide fluorhydrique... Lorsqu'elle est très pure, la Fluorine est également utilisée taillée, pour des instruments d'optique....

A force de descendre vers le sud, la végétation évolue, et le paysage s'ouvre. Les sapinières du début ont laissé la place aux chênes et aux fayards. Nous abordons le massif de la Margeride. - - - - - - - - - - Mise à Jour du Message - - - - - - - - - - Nouveau bivouac, peu avant Langeac, que nous avions déjà utilisé l'an passé.

Nouvelle traversée de l'Allier, sur le joli pont médiéval de Lavoûte-Chilhac

Les pluies récentes ont détrempé une piste, pourtant bien empierrée!

Coïncidence: cet itinéraire, par lequel j'inaugure le Troll, a été également le premier que le Santana a parcouru, voici 11 ans déjà Nous poursuivons la remontée des gorges... En 2003, la chaleur était suffocante: nous nous étions arrêtés sur la petite plage, pour une trempette rafraichissante et appréciée... Cette année, la température est nettement plus fraiche, et nous avons poursuivi notre chemin. Le chemin passe en haut à gauche de l'image...

Le lendemain, nous arrivons dans les gorges de l'Allier. Une ferme typique... ...avant d'arriver à St Ilpize Le vieux pont au tablier métallique franchissant l'Allier... Et toujours le château vu de l'autre côté, perché sur son rocher basaltique.

Absolument! Jean-Luc, toujours au top de l'outillage, avait apporté une scie sabre: moins encombrante et plus discrète qu'une tronçonneuse, mais aussi efficace sur des petits rondins. Largement suffisant pour préparer le Vous noterez également la plancha de fabrication maison, qui nous a servi tout au long du raid.

Nouveau bivouac, en bout de piste; au fin fond de la forêt. Gare aux moustiques, particulièrement féroces dans ces contrées. Malgré un badigeonnage systématique de nos carcasses au répulsif, ces :encolere3:ont poinçonné chaque cm² de peau oublié (les chevilles!....)

Pique-nique de midi... Ca fleure bon l'apéro ...sous l'oeil goguenard des autochtones:2 (15):

Après ces débuts trialisants, nous poursuivons par des pistes roulantes. Le paysage s'ouvre, et nous découvrons les immenses sapinières du Forez.

Salut à tous! Ayant revendu mon vieux Santana, et étant passé à un véhicule plus sérieux (un Troll, évidemment!) , les crampons me démangeaient. Sitôt acheté, sitôt lancé dans l'aventure! Avec la complicité de Vavavoum74, nous avons parcouru une grande boucle partant de Noirétable, traversant le Forez et le Livradois, poursuivant par les gorges de l'Allier, la Margeride, puis effleurant les Cévennes avant de remonter sur le Vivarais. Plus de 300km de chemin et de bonheur. Cette région reste relativement ouverte contrairement à bien d'autres, à la circulation des véhicules à moteur. Seuls 4 secteurs étaient fermés, nous contraignant à rejoindre provisoirement le bitume: les environs de Pierre sur Haute (haut Forez), ou même la route goudronnée est interdite: normal, il s'agit d'un secteur militaire. le centre de la Margeride, aux environs de Chanaleilles, sur le versant Haute-Loire. Le côté Lozérien reste ouvert. le massif du Tanargue les environs de Lanarce Il me reste à examiner de nouveau les cartes afin de trouver des contournements... Maintenant, place aux photos: Après un départ au sud de Noirétable, à proximité du terrain de 4x4 où est organisé un rasso Toy, nous avons parcouru de jolis chemins, souvent agrémentés de blocs de granit entre lesquels une trajectoire impeccable est requise. Après ces émotions, premier pique-nique dans une clairière, au bord de la piste.