Sans oublier que cette différence manifeste de champ visuel se répercute dès que l'homme se rend dans la rue, accompagné de sa moitié.
Cette dernière, avantagée par la largeur dudit champ visuel, aura une perception très nette de ce qui l'entoure et ce sans bouger la tête. Citons pour mémoire l'affiche des soldes, la dernière robe en vitrine, voire l'audacieuse ingénue qui arrive, ayant l'audace de faire largement 25 ans de moins qu'elle (et quelques kilos accessoirement).
L'homme, fortement désavantagé par son atavisme cynégétique, sera obligé d'imprimer à sa tête un régulier mouvement de va et vient, qui, même s'il lui conserve une souplesse certaine au niveau des cervicales, ne manquera pas d'attirer l'attention de sa moitié (cf en particulier l'audacieuse ingénue précédemment citée).
C'est alors que la différence de champ visuel se traduit par ce que nous appellerons pudiquement du chant visuel... Où les vocalises se disputeront en intensité à la manifestation d'un certain parti pris, justement traduit par l'éminent professeur émérite Michel Colucci dans la célèbre conclusion :"Quand elles rentrent la tête dans les épaules comme ça, c'est qu'elles ne sont pas contentes".
Un grand merci à Monsieur le Comte, souhaitant qu’aucun Choiseul ne vienne ici vilipender œuvre de vertu.
Et souvenez vous de ce que disait Donatien-Aplphonse-François, marquis de son état : "Quand la vertu résiste au vice, c'est que ce dernier était de piètre qualité".
Messieurs, je vous salue.