Je te rejoins à 200%. Je tire mon chapeau à tous ces petits patrons qui ont les corones de créer leur boite, de se débattre avec les embuches semées par l'administration (fiscale entre autres), de gérer ces pseudos travailleurs qui ne veulent rien faire, et qui te pètent un arret maladie à la moindre contrariété.
Le temps de la France sociale est révolue. La grandeur passée de notre pays est bien ternie! Il va falloir se rendre compte un de ces 4 que nous allons devoir nous retrousser les manches, et arrêter de dire que les vilains pas beaux sont les polonais, les moldaves ou les chinois. Notre pire ennemi c'est nous même.
On a crée tellement d'assistanat du temps où on pouvait se le permettre, que maintenant c'est le cercle vicieux dont on ne se sortira qu'au prix d'une douloureuse remise en question!
Là où je rejoins pas totalement will2a, c'est dans le nivellement par le bas. Même en Chine, les ouvriers commencent à se rebeller, à vouloir des salaires plus élevés. A tel point que certaines entreprises chinoises délocalisent elle même au Vietnam ou au Bangladesh. Et quel ciment crois tu est à la base de la révolution ukrainienne? La volonté d'avoir un niveau de vie meilleur en intégrant l'UE. Bon certes, payé avec nos sous à nous pauvres petits riches de l'ouest!
Je travaille pour une entreprise qui voit d'un bon oeil la déréglementation de ma profession (nécessité d'avoir un diplôme spécifique en sécurité aérienne et sauvetage). A terme, le risque est d'avoir un minimum de français à bord des avions pour assurer la sécurité, et le commercial serait effectué par des roumains payés une misère. Heureusement, nos syndicats veillent au grain. Maintenant, ça fait 17 ans que je fais ce job, et je ne fais pas la greve aveuglement à chaque préavis! Je suis conscient du fait que mon entreprise traverse une crise sans precedent, et même si je râle parce que les décisions prises vont à l'encontre du bon sens (c'est mon opinion), je finis toujours par me dire qu'il vaut mieux ça que le chomdu!
Le problème, et je m'arrêterai là, c'est que les salariés français conservent la vision basique du patron et/ou politicien qui s'engraisse sur le dos du travailleur et qui ne voient donc pas pourquoi ils iraient se fatiguer pour se faire encore plus saigner...
(en me relisant je m'apercois que je suis un peu parti dans tous les sens, mais tant pis)