Y a deux problèmes principaux à ces systèmes de motricité électroniques : les freins et les capteurs.
Les freins : ils remplacent le bloc par un freinage de la roue qui patine. Deux approches : ils bloquent la roue ou ils la freinent progressivement en fonction de la différence d'adhérence (seon la finesse du système). Ceux qui procèdent par blocage envoient des séries de chocs dans la transmission, le moyeu et le frein lui-même qui à la longue feront pêter le bazar. Ceux qui freinent progressivement génèrent un échuaffement, c'est le principe même du freinage. Alors, imaginer un passage glissoullaint de deux heures avec toujours au moins un frein en action, je le sens pas, mais alors pas du tout !
Les capteurs : le gros point faible. A la longue, ça tombe en panne, un capteur. Et là, le système il fonctionne plus du tout. Pire, il peut faire déconner en grand, genre le capteur d'ABS défectueux qui empêche de freiner, déjà vu sur une BMW Série 5. Globalement, je trouve que les apports de l'ABS sont suffisants que pour accepter le risque occasionnel du capteur à remplacer, mais il faut savoir que détecter une panne de capteur n'est pas facile et ça coûte vite cher. Solution dans le cas de l'ABS qui déconne, enlever le fusible ad-hoc. Pas de chance, sur les SUV, ça supprime aussi l'aide à la motricité.