Mes amis, comme la religion et le sexe, la politique est un sujet polémique. Mais en débattre n'est pas une mauvaise chose. Je ne cherche pas à convaincre. Juste à partager ce qui me vient à l'esprit.
j'ai déjà dit ici que moi aussi, je trouvais les salaires bas trop bas. Les 35h, je n'ai jamais connu. Certains ont fait croire qu'en travaillant moins, on pouvait ne pas gagner moins et qu'il y aurait moins de chômeurs. Pas de pot. ça n'a pas fonctionné. Nous avons juste enchéri le coup du travail, rendu nos entreprises moins compétitives et pas résolu du tout le problème du chômage. D'autres ont raconté qu'on pouvait gagner + en travaillant plus. Mais avec un droit du travail de plus en plus contraignant, sans souplesse, qui ne donne pas envie aux entreprises d'embaucher. En France, une entreprise qui commence à aller moins bien est condamnée. On ne compte plus les faillites. Et ce n'est pas prêt de s'arrêter. Voilà l'envers du décor, vu d'un autre côté.
On a raconté qu'on pouvait prendre sa retraite à 60 ans, pendant que d'autres reculaient l'âge de la retraite. On se croit toujours plus malin que les autres, et au final, ce sont toujours les mêmes qui trinquent. Ceux à qui on a raconté des salades, et qui les ont crues. Et les mêmes d'ailleurs croient les salades du R.N. C'est triste.
Je suis d'accord sur les banquiers et les assureurs, qui vivent sur le dos de ceux qui travaillent. Ils produisent du papier, qu'ils vendent cher, et vivent, eux, très bien.
Ceux qui produisent vraiment, dans l'agriculture, dans l'industrie, dans les biens de consommation, se font exploiter d'une certaine manière par des financiers sans scrupules. C'est tellement vrai aussi.
Maintenant, dans une société capitaliste, il faut rémunérer le capital. Et de la même manière, il faut aussi rémunérer correctement le travail, et lui redonner de la valeur, et laisser ceux qui veulent travailler + le faire sans les en empêcher par des lois plus connes les unes que les autres. Ce n'est pas l'un OU l'autre, mais l'un ET l'autre.
Sinon, on finira par devenir tous des fainéants, ou des révolutionnaires.