Parfois si, l'année dernière, aux US, un Airbus en panne totale moteur :
Le contrôle proposait un retour aéroport, le pilote a choisi l'Hudson.
Le pilote est également pilote planeur, il a eu vite fait de calculer avec sa finesse et son altitude la zone "posable". Il n'y avait que l'Hudson.
D'autre part, l'habitude de poser avec les ailes parfaitement à plat (un planeur n'a qu'une roue centrale et l'extrémité des ailes est trés près du sol), il a améri sans cheval de bois (voir la vidéo de l'Airbus amérissant prés d'une plage aux Commores) même pas un blessé!!!
Bon à part ça l'article est parti d'un forum planeur, où celui qui exposait ça le disait avec humour...
Je ne pense pas que les pilote de planeur (ou de brousse, ou de ...) sont + intelligents que d'autres, sortis de leur planeur ils redeviennent des terriens comme les autres.
Par contre, ils pilotent avec leurs fesses en regardant à l'extérieur le résultat, au lieu de contempler les "pendules" du tableau de bord!
On les surnomme (gentiment) des "pousse-manettes".
Par exemple, pour le vol Rio/Paris, ils ne sont pas entrainés à sortir d'une vrille (ou plutot d'un virage engagé), de nuit.
L'avion n'est pas équipé pour non plus (sphère au lieu d'horizon artificiel).
On ne peut comparer que ce qui est comparable, et là c'est bien deux choses différentes, même si les deux s'envoient en l'air.
Je connais pas mal de pilotes, planeur et moteur, et je ne connais personne qui se prend pour le roi du monde.
Ca me rappèle, dans les années 70, la gentille guéguerre motarde entre cylindres à trous et 4 temps, niponnes et anglaises...
APERO : santé à tous