Perso, j'ai arrêté il y a 27 ans et d'un coup !
J'étais arrivé à 2 paquets de blondes par jour et je commençais à acheter par cartouches pour ne pas sortir le soir racheter un paquet.
Dans un moment d'éphémère lucidité, je me suis mis en colère contre moi-même qui me laissais conduire par le bout du nez par l'American Tobacco ou Phillip Morris
J'ai cherché tous les paquets planqués dans l'appart (un vrai fumeur en a partout) et je suis descendu tout jeter dans la poubelle huileuse et déguelasse de l'immeuble.
Le matin fut un cauchemar plus par la crainte que j'avais du sevrage que par les effets physiologiques réels en fait.
Je vivais alors seul et ce qui pouvait m'arriver ne m'inquiétait pas. Je "survécus" à ce premier jour.
J'ai tenu par entêtement et surtout en trichant avec moi-même, je bougeais dès que l'envie arrivait et ne prenait aucun substitut qui sont une façon de maintenir en soi le besoin.
Je n'en ai pas parlé non plus autour de moi pour qu'on ne me pose pas de question c... chaque jour au boulot, une façon de relancer l'envie.
En fait l'astuce était de couper complètement tous les ponts avec l'addiction, ce que les patches ne font pas !
Au bout de quinze jours j'ai commencé à toucher des bénéfices : mon pouls est descendu de 15, je ne sentais pas la charogne au réveil et je n'avais pas la toux matinale du fumeur. Mon appart commençait à sentir bon, ma bagnole aussi. Par contre je ne courrais pas plus vite ni plus longtemps.
Et peut-être cela allait-il un peu mieux avec les filles.
Puis on s'habitue... à tout, même à la liberté !