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Le Morbihan veut être dans le peloton de tête des départements français en matière d'itinéraires cyclables. D'ici 2014, il va consacrer 3 000 000 € par an à la création de voies dédiées.
1 000 km
C'est l'objectif - sans calendrier - que s'est fixé le département pour la création d'itinéraires alternatifs (vélos, piétons) à la voiture. 300 km ont d'ores déjà été réalisés, dont 250 km le long des voies navigables (Blavet, canal de Nantes à Brest).
5 à 6 km maximum
Depuis 2001, l'année du premier plan, « le département a évolué dans son approche du vélo, précise Jo Brohan, conseiller général en charge des routes et transports. Aux déplacements de loisirs, nous avons ajouté les trajets domicile-travail. Il faut y travailler, même si une étude nationale a montré qu'au-delà de 5 km à 6 km, les gens n'utilisent plus leur vélo. »
3 000 000 €
C'est l'enveloppe qui sera consacrée chaque année, d'ici 2014, au développement des voies cyclables dans le département. Depuis 2001, 14 millions d'euros ont été investis dans la création des 300 km disponibles.« La collectivité a pu donner le sentiment qu'elle ne consommait pas ses capacités d'investissement, précise Xavier Domaniecki, directeur des routes. Mais les procédures (loi sur l'eau, expropriation, etc.) sont aussi lourdes que pour le plan routier. Cela rallonge l'exécution des programmes. »
9 mètres
C'est la largeur minimum d'emprise de chaussée pour réaliser une surlargeur de 1 m à 1,50 m de chaque côté des routes départementales. « Il ne s'agit pas de pistes cyclables en tant que tel, mais d'un dispositif qui sécurise les cyclistes et cyclotouristes », précise Xavier Domaniecki.
130 %
C'est la participation maximale du département au subventionnement d'équipements locaux, en cohésion avec le plan vélo. « Si une commune se raccorde à notre itinéraire, crée une boucle, sécurise des itinéraires ou se dote d'aménagements divers (passerelle, franchissement souterrain, bandes cyclables, etc.), nous aidons au financement, à condition que ces réalisations s'inscrivent dans une vraie politique de promotion des voies cyclables », prévient le département.
118 600 €
C'est le coût global d'un km de voie en enrobé bitumineux sur 10 ans. Le moins cher des revêtements à l'usage, mais pas nécessairement le mieux adapté. Pour essayer de mettre tout le monde d'accord, notamment les différents usagers (cyclistes, randonneurs, handicapés, cavaliers), le département a mis noir sur blanc le prix de revient sur 10 ans des différents revêtements. Les plus « écologiques » sont les plus chers, pas toujours les plus solides. Ceci étant, celui qui a les faveurs de la collectivité pour des voies à usage mixte est de type stabilisé avec un liant hydraulique (126 600 € km sur 10 ans).
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C'est le nombre de compteurs installés sur les chemins de randonnées et voies vertes afin d'estimer la fréquentation et développer avec les partenaires, touristiques notamment, la communication autour de ces aménagements. Le département est d'ailleurs en pointe en matière de panneaux de signalisation propres aux itinéraires verts.
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C'est le nombre de kilomètres qui seront réalisés en 2010 entre Ploërmel et Guer, une voie entièrement dédiée au cycle. Le département ne profite pour coupler cette réalisation avec l'installation de fibre optique. Elle desservira en haut débit internet un secteur aujourd'hui en zone « blanche
dans le journal il y a une carte... mais je l'ai pas retrouvée sur le net... et le plsu con : des chemins que j'emprunte pour mes balades vont être réservé au lobby cycliste... un sacré gachis financier
par contre sur cette page, 2 plaquettes a télécharger
http://www.morbihan.fr/services/plan-velo.aspx