Une Hennebontaise conteste depuis le mois de mai un PV dressé pour excès de vitesse, dans une rue imaginaire. La date de la supposée infraction remonterait au 14 mai 2009, à 10h28, rue de Ploemeur à Hennebont.
La conductrice a reçu le PV pour excès de vitesse (1 km/h au-dessus de la vitesse autorisée), le 20 mai. Problème : il n’y a pas de rue de Ploemeur à Hennebont... «Les gendarmes que je suis allée voir par la suite m’ont dit que c’était sûrement un radar embarqué», raconte la jeune femme, qui s’est acquittée de son amende de 135€.
Dans la foulée, la jeune femme a contesté le PV auprès de l’officier du Ministère public. «Par courrier recommandé, j’ai adressé une requête en exonération, ainsi qu’un justificatif fourni par la mairie d’Hennebont, qui prouve que la rue en question n’existe pas.» Depuis le mois de mai, malgré lettres et coups de fil au Centre d’appel du contrôle automatisé de Rennes (1), la jeune femme n’a aucune nouvelle.
"Ça prend du temps..."
La conductrice demande le remboursement du PV, ainsi que des dommages et intérêts. «Les courriers en recommandé avec accusé de réception, ça coûte cher. D’autant que je suis sans emploi, explique-t-elle. En plus, j’ai appris que deux autres personnes ont été verbalisées le même jour que moi, toujours dans cette rue qui n’existe pas».
Au centre d’appel de Rennes, on reste évasif. «Ici, on explique la procédure, on ne règle pas les problèmes. Cette dame a-t-elle bien suivi la procédure? Si c’est le cas et s’il s’avère qu’il y a quelque chose d’incorrect, elle sera remboursée. Mais ça prend du temps. Il y a un délai de traitement…