Les piétons sont les premières victimes des accidents de la circulation. Phénomène préoccupant, la majorité d'entre eux est fauchée sur les passages protégés. L´existence de passages prévus à l´intention des piétons n´est pas une obligation, mais lorsqu'ils existent à moins de 50 mètres, les piétons sont tenus de les utiliser en vertu de l´article R412-37 du code de la route.
Le Code de la route, réécrit en 2001, a renforcé les droits des piétons.
* Les véhicules doivent céder le passage aux piétons dès l'instant où ceux-ci sont régulièrement engagés sur un passage piétons (article R 415-11)[1]. Cela dit, un piéton "régulièrement engagé" doit avoir évalué la visibilité ainsi que la distance et la vitesse des véhicules (article R 412-37)[2].. Il ne dispose pas d'une priorité absolue comme dans une aire piétonne.
* Le conducteur qui refuse la priorité au piéton engagé encourt une contravention de 4e classe, impliquant une amende de 135 euros, la perte de 4 points et une peine complémentaire pouvant aller jusqu'à trois ans de suspension de permis.
* La loi prévoit aussi une indemnisation des dommages corporels pour les piétons (sauf dans les cas où le dommage a été volontairement recherché, par exemple le suicide).
La gendarmerie et la police mettent toutefois en garde les piétons. « Ce n'est pas parce que l'on emprunte un passage clouté qu'il faut traverser tête baissée. On a vu des personnes fauchées pour ne pas avoir pris la peine de regarder si un véhicule survenait parce qu'elles étaient persuadées d'être dans leur bon droit ! Juridiquement, elles ne sont pas en tort mais il ne faut pas oublier les règles de prudence élémentaires. Les bandes blanches ne sont pas des pare-chocs ». Si vous percutez un piéton à plus de 50 km/h, la probabilité de le tuer dépasse les 90%
Dés que le piéton à poser le pied sur la chaussée, il est alors engagé donc on doit s'arrêter pour le laisser passer et comme l'on est maître de son véhicule, on est sûr de s'arrêter à tous les coups...