Motocyclisme : Le décret Olin chagrine les motards
Réunis dimanche en assemblée générale près de Mortagne, la majorité des 55 clubs normands a protesté contre le décret de Nelly Olin. Le texte de la ministre de l'écologie restreint la pratique des motos et des quads dans les chemins forestiers.
• Premiers bilans. Le président régional Didier Leblay estime que la première année du mandat de son équipe est « satisfaisante », notamment en terme d'effectifs. Les bémols ont concerné le moto-cross. D'une part en terme de communication de résultats. D'autre part du manque de motivation des meilleurs pilotes normands pour la Coupe des Régions
« Les résultats ne sont peut-être pas à la hauteur, ont rétorqué ces derniers, mais en terme d'organisation au niveau de la ligue, ce n'était pas ça. Et on aurait aimé une meilleure indemnisation pour les longs déplacements hors ligue... »
Pour 2006, Didier Leblay veut « miser sur l'aspect éducatif. Nicolas Aubin est issu de cette filière, et il fait partie des cinq meilleurs Français. Il faut poursuivre nos efforts dans cette direction. » Autre cheval de bataille de la ligue, « plus de lisibilité et de transparence », avec la mise en place d'un site internet.
• Collimateur. Le décret de la ministre de l'écologie, Nelly Olin, visant à restreindre la possibilité des engins motorisés - et donc des motos et des quads - dans les chemins forestiers est l'objet de nombreuses rancoeurs et inquiétudes dans le monde de la moto. « Ce texte a donné des ailes à ceux, et notamment les maires - qui ne savaient pas comment s'y prendre jusque-là, regrette Jean-Pierre Moreau. Soyons attentifs et sachons nous adresser à nos élus pour être réactifs en cas de problème, même si le mal est déjà fait... » Le vice-président de la Fédération estime cependant que les motards doivent « apporter leur pierre à la défense de l'environnement, notamment en matière de bruit. »
• Décibels. La réglementation 2006 prévoit une baisse des décibels, le maximum autorisé passant de 98 à 96. « Soyez vigilants à l'achat de vos silencieux, évitons les problèmes avec les riverains qui se saisissent de cet argument pour vouloir fermer les terrains. » Une situation que le club ornais de Bellême connaît actuellement.
source : maville.com