Dans un marché automobile en perpétuelle évolution, le contrôle technique s'adapte continuellement. Ainsi, à partir de janvier 2011, les véhicules circulant au gaz (GPL ou GNV) verront leurs contrôles durcis. Seront soumis à une inspection le réservoir, les accessoires de fixation, l'étanchéité du système et, sur les modèles immatriculés avant le 1er juillet 2001, la date de validité d'épreuve du réservoir de gaz. En effet, avant cette date et l'entrée en vigueur d'une norme imposant une nouvelle génération de cuves, les réservoirs devaient être régulièrement rééprouvés par un organisme spécialisé. Désormais, en cas de défaut, la plupart de ces nouveaux points seront soumis à une contre-visite.
Autre nouveauté en 2011 : toute anomalie concernant le numéro d'identification du véhicule, notamment en cas de non-concordance avec celui inscrit sur la carte grise, entraînera une contre-visite obligatoire. Or ce sont souvent les préfectures elles-mêmes qui sont à l'origine d'erreur de frappe. Erreurs qui vous coûteront dorénavant, outre une contre-visite, une demande de certificat, à obtenir auprès de votre constructeur, et, surtout, le remplacement de votre carte grise. Le tout à vos frais, bien entendu...
Bref, un parcours du combattant pour l'acheteur. "Cette modification existe pour faire immatriculer le plus possible de voitures selon la nouveau système", estime un contrôleur dans l'est parisien. Selon lui, elle va surtout être à l'origine d'un nouveau "business" parallèle. "Une frappe à froid avec le numéro de série identique à celui de la carte grise, et le tour est joué. Peu importe s'il le numéro est vraiment le bon ou pas.
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