AH LES MERES !
DAVID A INVITE SA MERE A DINER.
PENDANT LE REPAS, CELLE-CI NE PEUT S'EMPECHER DE REMARQUER QUE JULIE, LA COLOCATAIRE DE SON FILS, EST SACREMENT MIGNONNE.
PENDANT LA SOIREE, ALORS QU'ELLE OBSERVE LA FAÇON DONT DAVID ET JULIE SE COMPORTENT L'UN ENVERS L'AUTRE, ELLE SE DEMANDE S'IL N'Y A PAS ENTRE EUX UN PEU PLUS QUE LE SIMPLE PARTAGE D'UN LOYER.
DAVID, DEVINANT LES PENSEES DE SA MERE, LUI DIT :
« MAMAN, JE SAIS CE QUE TU ES EN TRAIN DE PENSER MAIS JE T'ASSURE QUE
JULIE ET MOI NE FAISONS QUE PARTAGER UN APPARTEMENT, C'EST TOUT. »
ENVIRON UNE SEMAINE PLUS TARD, JULIE DIT A DAVID :
« DIS-DONC, DEPUIS QUE TA MERE EST VENUE DINER, JE NE TROUVE PLUS LA LOUCHE EN ARGENT. CROIS-TU POSSIBLE QU'ELLE L'AI PRISE ? »
« QUAND MEME, ÇA M'ETONNERAIT QUE MAMAN SOIT DEVENUE PICKPOCKET !
MAIS BON, JE VAIS LUI ECRIRE UN MAIL POUR EN AVOIR LE COEUR NET. »
IL S'ASSIED DEVANT SON ORDI ET ECRIT :
« MA CHERE MAMAN, JE NE DIS PAS QUE TU AS EMBARQUE NOTRE LOUCHE EN ARGENT, ET JE NE DIS PAS NON PLUS QUE TU N'AS PAS PRIS LA LOUCHE,
MAIS IL N'EN RESTE PAS MOINS VRAI QUE CETTE LOUCHE A DISPARU DEPUIS
QUE TU ES VENUE DINER. BISOUS, DAVID. »
ET LE LENDEMAIN, DAVID REÇOIT LA REPONSE DE SA MERE :
« MON CHER DAVID, JE NE DIS PAS QUE TU COUCHES AVEC JULIE, ET JE NE
DIS PAS NON PLUS QUE TU NE COUCHES PAS AVEC JULIE. MAIS IL N'EN
RESTE PAS MOINS VRAI QUE SI JULIE DORMAIT DANS SON LIT, ELLE AURAIT
TROUVE LA LOUCHE DEPUIS LONGTEMPS. BISOUS, MAMAN