Que ce soit en Guadeloupe ou en Martinique, la réticence envers le vaccin se mêle à la défiance envers la parole de l’Etat.
Le conflit social déclenché dans les deux îles, par une opposition à la vaccination obligatoire masquait en réalité de profonds griefs contre la politique menée à Paris.
Donc, tu en fais toi aussi une raison et un objet politique, comme le font les extrêmes de notre pays, tous partis confondus, trop heureux de surfer sur cette vague pour cracher sur le gouvernement en place.
Puisque l'on est sur ce terrain, penses tu, toi qui sais tout, qu'ils auraient fait mieux ? Je ne dis pas différemment (peut importe la façon et la manière), je dis mieux (seul compte le résultat).
Je pense pour ma part qu'il n'est pas évident de gouverner le pays aux 300 fromages sans ménager la chèvre et le choux.
De quel "trop tard" parles-tu ? Que mets-tu dans ce "trop tard" ? Et quelles raisons aurions nous de pleurer si tant est que l'on pleure un jour ?
Quant à parler de politique liberticide, tu devrais aller faire un tour en Corée du Nord, Libye, Birmanie, Guinée équatoriale, Érythrée, Somalie, Soudan, Turkménistan, Ouzbékistan, Tibet, Syrie, Biélorussie, Tchad, Chine, Côte d'Ivoire, Cuba, Laos, Arabie Saoudite, Ossétie du Sud ou au Sahara occidental pour ne citer que le haut du panier et revenir nous dire ce qu'il en est vraiment.
On est loin, très loin d'être à plaindre ou d'avoir à se plaindre Fabrice, même si beaucoup de nos libertés s'amenuisent au fur et à mesure que la société évolue et change.