Entendues et prises en compte, souvent avec des mécanismes correcteurs permettant d’avoir plus de stabilité politique et favorisant les alliances.
En Grèce par exemple, le parti arrivé en tête obtient une prime de 50 députés sur 300, ce qui lui permet de négocier en position de force avec ses potentiels partenaires.
En Allemagne l’électeur vote deux fois avec un même bulletin. Tout d’abord pour un candidat dans sa circonscription, la moitié des députés étant élus de cette façon. L’autre moitié est désignée avec le second vote de l’électeur qui choisit un parti. Seuls les partis ayant dépassé les 5 % se répartissent les sièges restants.
Aux Pays-Bas ou en Belgique, le nombre de sièges obtenus dépend du nombre de voix remportées. Si, par exemple, un parti fait 40 % des voix, on fait en sorte qu’il détienne 40 % de sièges. Dans ce cas, une circonscription n’est pas représentée par un élu, comme dans le système majoritaire, mais par plusieurs élus.
Aux élections européennes, les élus sont attribués en fonction d’un scrutin à la proportionnelle intégrale.
En France on en est resté à un mode d'élection basé sur le bi-partisme, chose qui n'a plus lieu d'être de nos jours si l'on veut parler de démocratie, forme de gouvernement dans laquelle la souveraineté appartient au peuple.