Un bateau est pris dans une violente tempête et coule. Seul rescapé, un marin Marseillais, accroché à une planche, échoue sur une île déserte.
Heureusement il y a de l'eau douce, des fruits à profusion, et la mer est remplie de poissons, ce qui lui permet de survivre.
Le temps passe et au bout de plusieurs mois, un point grossit à l'horizon. Un radeau apparaît. Il s'échoue sur la plage et une superbe naufragée débarque en s'écriant ( avé l'assent )
- « Oh Bonne Mère ! Quelle île! »
Et le Marseillais s'exclame:
« Ô peuchère ! Je rêve ! Une Marseillaise » !
-« Mademoiselle j'aimerais vous offrir un verre pour votre arrivée, mais je n'ai que de l'eau ».
« C'est parfait, dit la fille, moi j'ai le pastis ».
Elle sort de sa trousse de survie une bouteille de 51. Le Marseillais est ébahi. Il lui dit :
- « Je m'excuse, je n'ai que des fruits pour l'accompagner ».
- « J'ai ce qu'il faut », dit la fille en sortant des olives.
Le Marseillais est aux anges. Quand ils ont terminé leur apéritif, la fille lui demande:
- « Ça fait longtemps que vous êtes seul ici ? »
- « Tè pardi ! Huit mois. ».
Alors elle se rapproche de lui et lui dit d'une voix douce :
- « Ça te plairait de tirer un coup ?»,
Et le Marseillais extasié s'écrie :
- « Oh bonne mère ! Ne me dit pas que tu as aussi amené les boules ! ».