Une fois de plus, nos anglo-saxons se lancent dans des explications scientifiques basées sur des statistiques...
J'adore, ce sont souvent de grands moments, et nos journalistes de jettent dessus comme la misère sur les pauvres gens, en espérant tenir LE scoop qui va tout expliquer.
Il convient dans ces cas là de garder un sens critique aiguisé, et de relativiser au max, sans quoi cette mode de la sur-information scientifique tendant vers la vulgarisation devient vite un "canari climatique" aux bruit étouffé de pétard mouillé...
Je n'ai pas fait la même école, les miennes fûrent moins prestigieuses, mais il me semble qu'il n'y a pas besoin d'étaler un tel cv pour arriver à ce constat désolant que c'est effectivement dans les pays en voie de développement que l'on utilise le moins d'énergie...
Un clown d'or pour Monsieur Wilkinson. On semble avoir enfin compris que les populations pauvres sont inévitablement surexposées aux dangers médicaux que l'Europe endiguait il y a 150 ans. D'ici à ce qu'un technocrate soumette l'idée qu'une prochaine aide humanitaire soit constituée de milliers de fours à chaleur tournante, il n'y a qu'un pas.