Sujet fort sensible que la pollution. S’ il est un sujet actuellement qui remue les masses, c’ est bien celui ci. Fort de leur esprit « bien pensant », nombre d’ « éconologistes » vilipendent à qui mieux mieux nos engins de plaisir, sous prétexte notamment de gros moteurs diesels polluants.
Outre le fait que nos amis mécaniques (nos trolls, quoi) n’ ont pas l’ apanage, et loin s’ en faut, de la destruction de la couche d’ ozone, du naufrage de l’ Erika ou de l’ Exxon Valdez, ainsi que de l’ explosion du réacteur nucléaire de Tchernobil, le père d’ un ami, Loïc Le Guen, Breton jusque au tréfonds de l’ âme, travaille à temps perdu sur les bio carburants (je l’ ai vaguement cité dernièrement dans le post sur l’ huile de colza).
Son raisonnement est le suivant: la pêche est un secteur en crise, et la pêche en haute mer, telle qu’ on la concevait sur des « marées » de plusieurs mois durant les années 70, dans des secteurs allant de l’ ouest de l’ Irlande à Terre Neuve ou jusqu’ au Labrador, peut encore produire un très fort tonnage de poissons, notamment de poissons gras (morue, etc). Or ces poissons gras, actuellement exploités notamment pour en extraire les fameux « oméga3 » si bien vendus par l’ industrie de la parapharmacie sous forme de principes anti-vieillissement ne sont ni plus ni moins que des huiles de poisson (la fameuse huile de foie de morue que nombre de générations ingurgitaient de force…souvenez vous).
Second principe, l’ industrie de la parapharmacie n’ utilise que 7% maximum de la masse graisseuse du poisson. Il reste donc un volume réellement impressionnant de déchets qui ne demandent qu’ a être convenablement utilisés.
Vous l’ avez compris, son projet ,né de sa passion de la mer, est de pouvoir raffiner et utiliser ces sources de graisses afin de créer un biocarburant utilisable au même titre que l’ huile de colza. Avec en prime l’ option de revaloriser le secteur de la pêche, voire celui de la pisciculture. Actuellement au point, le rendement de ce nouveau produit est en tout points identique à celui du gasoil…taxes en moins.
On n’ a pas de pétrole, mais…
M. Le Guen recherche actuellement une dizaine de propriétaires de véhicules diesel "à l' ancienne" (donc pas de 61) pour tester sur un panel conséquent ce carburant qu' il souhaite breveter. Il offre de se deplacer, ainsi que 120 litres de carburant par mois, ce sur une durée de 5 mois.
N’ étant pas très au fait des données techniques, je laisse son e-mail (avec son accord): biocarburantmer@aol.com