...ben vi.... Encore une forme de dictature, l' écologie bon ton à la mode, qui a réussi à faire interdire l' enduro du Touquet (dernière édition cette année ).
Que dire devant cette forme subtile d' aliénation cérébrale où les disciples de Panurge, sur fond de cataclysme écologique et de menace de réchauffement climatique, vont s' attaquer à une des dernières formes de liberté asseptisées qu' il nous reste.
Parce que le reste du temps, c' est boulot, obligations en tous sens, civisme, taxes, impots, télé par satellite, bronzage sur les plages bondées, téléphones portables... En un mot, consomation de masse, consentie ou pas.
Alors les écolos comme çà, bétonnés jusque dans l' exiguité d' une pauvreté d' esprit qui ferait palir encore une endive de plein champ, j' en ch*e tous les jours.
Un jour viendra peut etre, mais là j' ai de serieux doutes, où ces surenchérisseurs dans la course à la bonne conscience collective s' attaqueront aux vrais pollueurs, aux pétroleurs bondés venant rouler des mécaniques au large de la Bretagne ou des cotes de Galice. Pourquoi ne pas utiliser leur formidable jusqu' au-boutisme pour organiser un vrai sitting devant une raffinerie T*tal jusqu' à ce que ce dernier reconnaisse et assume ses responsabilités...? Parce que pour çà, Môssieur, il faudrait qu' il leur pousse des c*u*lles grosses comme des melons, et que le combat serait loin d' etre gagné d' avance.
Législateur, n' oublie pas que quelque part, tu es mon employé. Et que si tu continues à me couper les ailes, je risque de me tourner vers des passions qui seront reelement dangereuses et malsaines pour la collectivité. Tu vois, le mal me ronge, insidieusement, et j' envisage d' acheter une pl*station avec un jeu ou l' on écrase des gens. Parce que çà, tu n' oses pas l' interdire, çà rapporte du pognon.
Mais c' est vrai que c' est rentable pour toi à long terme, entre le boulot sédentaire, la télé dans chaque pièce, le téléphone portable, le dépaysement taxé à 19,6%. Du coup, on reste chez nous, on devient de grosses larves, et on claque joyeusement peu apres avoir obtenu quelques mois d' une retraite de misère.
Entends moi bien, législateur, j' entends bien de pas me laisser faire et continuer à patauger dans la boue si çà me chante. Et je continuerai à ne pas convoquer la presse chaque fois que je m' assieds près d' une fleur pour le simple plaisir d' etre bien.