Je l'ai copier sur un autre forum et je trouve qu'il n'y a rien à rajouter
Notre pratique est multiple, car il y a bien des façons de faire du 4x4 : Il y a donc plusieurs sortes de quatre-quatreux.
En voici quelques exemples que vous pouvez retrouver sur le forum.
Il y a d’abord les voyageurs. Ceux-là sont une espèce calme, amateurs de grands espaces. Ils préparent leurs grands véhicules et les équipent comme des portes-avions pour des voyages lointains qui nous font rêver. Les incertitudes politiques dans de nombreuses régions du monde leur posent problème, mais ils persistent. L’appel du désert est fort. Ils éprouvent un besoin, une sorte de nécessité, d’aller à la rencontre des autres civilisations. Ce sont les aventuriers.
Il y a les Franchisseurs, les purs et durs. Ils sont issus de la vieille race des quatre-quatreux. On les reconnaît facilement à leurs engins d’une autre époque, car il n’existe plus rien d’intéressant pour eux de nos jours. Leurs activités sont un mélange de mécanique, de technique, de doigté et de douceur. Ce sont les artistes.
Il y a les sportifs, les nostalgiques des raids, afficionados des Transafricaines Classic et autres Berlin Breslau. Il y a le grondement sourd d’un V8, des odeurs d’huiles brûlées, des doigts noirs de cambouis ; Ils ne sortent pas souvent, quelques fois par an seulement, le reste du temps, ils sont enfermés dans de vieux hangars sombres, ou ils errent l’air hagard, une clé de 32 dans la main. Ils ne sont pas réellement une espèce de quatre-quatreux en voie de disparition, mais ils sont obligés de s’isoler de plus en plus loin pour leur passion. Ce sont les as du volant.
Il y a aussi les randonneurs : C’est l’espèce la plus menacée depuis un bon moment. Ils utilisent toute sorte de 4x4, de série, vieux ou récents. Le plus souvent, ils se rassemblent en club ou en association, entre copains. Souvent, encore, le W-E, on les aperçoit en petits groupes au détour d’un chemin en train de pique-niquer dans l’herbe avec femmes, enfants et chiens, ou bien avec des tronçonneuses et des sacs poubelle pour nettoyer et entretenir les chemins. Mais c’est de plus en plus rare. Il y a des gens qui trouvent qu’ils sont une plaie pour la planète, qu’ils abîment et détruisent. Ceux là, je vais les appeler les Calimeros, en souvenir de Cortel, et parce que c’est vraiment trop injuste que des gens qui n’y connaissent rien en ruralité s’acharnent sur de vrais amoureux de la nature.
Il y a les passionnés. Ils n’ont pas forcement un 4x4, mais ils aimeraient bien. Lorsqu’ils en ont un, ils l’utilisent souvent au quotidien, mais plus rarement hors de la route. Ils peuvent faire partie d’un ou de plusieurs groupe, et ils ont la chance de pouvoir rêver facilement : Ce sont donc les rêveurs.
Je pense qu’il faut regarder le 4x4 comme un emblème de liberté et de rêve. Cette liberté qui nous permet de voyager dans les déserts les plus sauvages de la planète, d’emprunter les chemins Celtes millénaires de la France, d’éprouver le frisson de l’aventure sur les traces des explorateurs ou encore de se mesurer avec les lois de la gravité sur un rocher.
Je vous conjure de protéger et de défendre activement cette liberté.
Les pisse-froid qui nous vilipendent ne s’intéressent qu’à la parcelle de pouvoir qu’ils acquièrent en vous prenant votre liberté, pas à l’avenir supposé de la planète sur laquelle notre activité n’a aucun effet, et ils s’intéressent encore moins à l’homme. Ils vous volent vos rêves.
Philippe Renault.